jeudi, mars 31, 2011

Le best du meilleur 2011 (Actualisation fin mars)

Pour la première année, Little Reviews adopte le concept du Top of the Top évolutif.
Autrement dit, progressivement, au fil de l'année, un classement va s'établir dans ce message.
Il reprendra les coups de coeurs parfaitement subjectifs. Et veillera aussi à ne pas vous envoyer vers ce que vous connaissez déjà!
Au départ de petites synthèses, il organisera les renvois nécessaires vers les chronique déjà réalisées.

En rouge, les nouveautés!

Pour toutes les chroniques classées selon les notations :
9/10, c'est ici
8/10, c'est ici
7/10, c'est ici
6/10, c'est ici
5/10, c'est ici
4/10, c'est ici
3/10, c'est ici
2/10, c'est ici



1. King Creosote & John Hopkins 
Diamond Mine - 10/10


D'une pureté absolue et vibrante, elle ouvre l'espace et, souvent, s'enroule, s'accouple et se nourrit d'autres voix en contrepoint. Sa musique hameçonne les âmes, appâtées par les langueurs des harmoniums et accordéons.
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Pour le Diamond Mine de King Creosote et John Hopkins, les deux auteurs ont consacré huit ans à chercher et trouver le graal diapason. L'expérimenté folkeux écossais est discrètement porté par le magicien électronique qui s'est littéralement effacé au profit d'une des oeuvres les plus prenante de ce siècle.

2. Sleepingdog

With Our Heads In The Clouds And Our Hearts In The Fields - 9,6/10



3.Rauelsson w/ Peter Broderick 
Réplica - 9,5/10



Au lieu d'une série de chansons, on écoute ainsi une véritable oeuvre, habitée de l'ambiance que Pëter Broderick sait si bien construire avec ses piano et cordes en résonance, ses synthés discrets et ses touches de violoncelle triste.
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3. Moritz Van Oswald Trio 
Horizontal Trio - 9,5/10


Orages jazzy-junk-techno se déployant dans l'espace proto-krauto-funk, les cinq structures de l'oeuvre de ce trio infernal me font un effet invariable : la transe infernale s'installe en une ronde de jubilation sardonique et de dandinement animalesque et de fascination primitive.


4 . Destroyer 
Kaputt - 9,2/10


Ce neuvième (ou dixième?) album est le sommet (temporaire?) d'une carrière fascinante qui a vu le Canadien se construire un style unique estampillé par une voix (parlante et chantante) qui l'est tout autant. Plus question ici, de rock, d'électro, de jazz ou de pop (voire, de variétés). L'homme touche à tout, le fusionne et le magnifie dans des registres différents.
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Fever - 9,1/10
A Berlin, Dave Huismans ainsi à des années lumières des oeuvres portant létiquette dubstep. Ce Hollandais volant qui culmine au-dessus de la famille est une formidable découverte musicale, portte d'accès robotique et sensuelle. Expérimentale, peut-être. Mais simple d'accès, tout aussi certainement!
Liens pour en savoir plus et écouter en version intégrale! 



5. Found 
Factorycraft - 9/10


Cette voix masculine qui rocaille et qui souvent s'orne en écho d'un pendant féminin. Ces rythmes électroniques simples. Cette basse très ronde. Cette guitare qui rippe à la Velvet mais dans un contexte mellow. L'ensemble, très arty, remarquablement maîtrisé, fonctionne comme une usine à nostalgie
6. Cheveu
1000 Mille - 9/10


 
Avec 1000 mille, le groupe français fait un grand pas en avant. Son bordel se professionnalise. Toujours aussi explosé et explosif, il gagne en efficacité et s'est dégraissé de l'inutile et de toutes les poses "originales par souci d'originalité".
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7. Tim Hecker
Ravedeath, 1972 - 9/10
 
 
Illustré en photos.
Les voir.
 
 
 
 
 
8. Tim Cohen 
Magic Trick - 9/10
 
 
Un hymne à la chanson américaine, zigzaguant entre le feu de camp, Leonard Cohen, Johnny Cash, Adam Green; Jeffrey Lewis et Iggy Pop. Faite de rien, de lead guitars discrètes, de Farfisa ténu ou de chant en contrepoint féminin , la musique nue mais cinématique habille de superbes compositions.
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9. Le Corps Mince De Françoise
Love & Nature - 9/10
 

 
Ca n'invente rien. C'est imprégné de menthe et de peppermint. Et toutes les compos sont aussi catchy les unes que les autres! Ca fait courir dans le salon autour de la table basse. Bien entendu, en fin d'année, il ne figurera dans aucun best. Trop léger! Pas assez captivant! Alors écoutez dans l'espace temps réduit! Hédonisez! Epicurez! De suite...  
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10. Baby Dee 
Regifted Light - 9/10




L'album s'ouvre sur des pièces de facture classique où le piano Steinway tient la vedette et est soutenu par le basson, le violoncelle, les Glockenspiel ou le violon. Au troisième morceau, apparaît la captivante et baroque voix de Baby Dee, artiste 'transgenre', né homme, aujourd'hui femmes. Baroque!
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11. Mr. Dream
Trash Hit - 9/10



Cet premier album des new-yorkais est une boucherie qui remet les montres à l'heure (joli!) du grunge rock and roll...
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12. Ignatz 
I Hate This City - 8,7/10

 


Cette ville haïe et ces pigeons de la pochette évoquent la vraie nature du blues décharné d'Igantz.
Perdu loin du soleil du Delta du Mississippi, ancré aux pigeons d'une Grand Place, c'est un blues de la pluie, désincarné, évanescent, perdu dans l'urbanité. C'est tout simplement très beau, comme un sanglot nordique.  
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13. Rainbow Arabia
Boys And Diamonds - 8,6/10


Fameux feu d'artifice que nous propose là ce duo électronique californien. Ils ont souvent la puissance et les inflexions de The Knife, l'explosivité de MIA, la classe de Roisin Murphy et la juvénilité de Nedry.
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14. Julianna Barwick
The Magic Place - 8,4/10
 
 
Ouatées, vaporeuses et hallucinatoires, ses constructions voient s'enchevêtrer procession féminine clarisse, chateau de carte vocal cistercien et nage en eaux troubles et réveuses. Comme sirènes au large de Capri, Sorrente et Naples. C'est du pas souvent entendu, pas pris. 
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15. Seryn 
This is Where We Are - 8,4/10



Un banjo et un ukulele qui galopent sous couverture d'harmonies vocales, le grand jeu de la pop-folk-country texane est connu. On additionne d'harmonium, d'accordéon et de violon et on n'y invente plus grand chose.
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16. Robag Wruhme 
Wuppdeckmischmampflow - 8,3/10
 

Il y a là derrière des morceaux de Moderat, Four Tet, Trentemoller ou Villalobos et autres. Je n'en ai reconnu aucun croyant avoir à faire à oeuvre originale. Elle l'est : Gabor Schablizki réussit à détourner tous ces univers et à se les approprier en un monde original, propre et authentique. Beau.
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Liens vers les réalisations de même type chez les confrères blogueurs...
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Le Golb 2011
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