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lundi, février 20, 2012
Nils Frahm - Felt - 5,7/10
Tout y est pour nous accueillir dans l'intimité de ce pianiste berlinois. Il a enregistré cet album dans son appartement, aidé de quelques prises de field recordings. Les micros ont été directement installés dans l'instrument, près des cordes et marteaux. Si bien qu'on entend l'instrument vivre et soupirer, s censément devant ainsi renforcer l'intimité. Et ça marche pour beaucoup d'auditeurs puisque c'est plus que d'un succès d'estime dont à bénéficié l'Allemand en 2011. Pour ma part, je reste en dehors du bâteau et je regarde passer l'esquif. No reproche, mais je n'embarque pas...
Label, Hop Blog, Drowned In Sound
Nils Frahm - Felt (teaser) by erasedtapes
dimanche, février 19, 2012
Petit Fantome - Yallah - 5/10
mercredi, février 08, 2012
Cornflakes Heroes - Hum - 5,7/10
(Attention, on entre en phase de réelle liquidation de l'exercice 2011 avec des chroniques -encore plus- courtes pour épuiser les stocks avant le traditionnel "best of").
Les amis français ont fait preuve d'attachement, voire d'emballement pour ce band qui en est à son troisième album, sorti dans le premier tiers de l'année 2011. Le jeu de la maison de disques Greed Recordings est de les glisser dans un référentiel Sebadoh/Pavement/Shins. Perplexité. Les mêmes que ceux que je connais? Ou d'autres?
J'aime plutôt bien pour ma part, la remarque de Shoot Me Again : "Sans vouloir être désagréable, Cornflake Heroes ressemble à une version moins adolescente et plus anglophone des B.B. BRUNES". J'étais pour ma part sur le point d'écrire qu'ils ressemblaient à un sympathique succédané des Strokes alors que la date de péremption est passée. C'est du pareil au même, finalement...
My Space,
Benzine Mag,
Music In Belgium (comme quoi la diversité des opinions existent en ce plat pays)
Le Cargo (mais tout le monde aime finalement, ;-DDD
(En écoute gratuite et à cinq euros sur Bandcamp)
Cornflakes Heroes- Ecstatic Peace from Cornflakes Heroes on Vimeo.
Cornflakes Heroes "Not that Ok" live from the park from Cornflakes Heroes on Vimeo.
jeudi, janvier 26, 2012
Seahawks - Invisible Sunrise - 5/10
Cette musique "chill-ambient" avec son fond shoegaze et ses nappes électro qui oscillent entre Tangerine Dream, Klaus Schulze et Ennio Moricone, on ne sait jamais trop bien si c'est de l'humour ou du sérieux. Que ce soit l'un ou l'autre, c'est très long en tout cas et je préfère que le label décrive, pour une fois que ce n'est pas trop mal : "Somewhere between the sea of tranquility and the red heat of Mars they find a party going on, Klaus Schulze is jamming with Chic and Peter Frampton, Kenny Loggins is on bongos and the horn section from The Doobie Brothers are blowing soft and sweet; but Mike and Jim have taken a whole lot of mind bending psychotropics and the music sounds like nothing they’ve ever heard before. You are entering the Seahawks universe, let your mind roam free".
mardi, janvier 24, 2012
Gauntlet Hair - Gauntlet Hair - 5,8/10
Un de plus à se classer dans l'air du temps. Comprenez que les mélodies sont bien jolies (si! si!) et que le fond shoegazé crée un long tunnel dont on a l'impression qu'on ne sortira jamais. Un peu las de remettre ça de semaine en semaine. N'en a-t-on pas fait assez dans le style. Mais néanmoins que les amateurs ne s'en privent pas, c'est un bon dans la catégorie...
My Space
Gauntlet Hair "Keep Time" by DOJAGSC
Keep Time by Gauntlet Hair from Secretly Jag on Vimeo.
vendredi, janvier 20, 2012
Rivulets - We're Fucked - 5/10
Pour moi, Rivulets était un bon petit groupe (en fait, ils sont trois, y compris le chanteur-compositeur Nathan Amundson) dans le très grand tiroir des gens qui m'ont tiré des larmes avec leur slowcore déchirant et leurs crescendos stridants. Juste un cran derrière. Quand j'ai lu que j'avais raté cette publication d'un nouvel album réalisé dans une cathédrale américaine, celle de Duluth, je me suis réjoui. D'autant que les maîtres, Songs: Ohia, Smog et Red House Painters sont au repos depuis longtemps. Seul Low -ironie du sort, lui, réellement originaire de Duluth) a sorti en 2011 le très bon C'Mon. Je l'ai réécouté. Puis, j'ai eu envie de replonger, de me réapproprier tous ces albums sortis autour des 2000, les Axxess & Ace, Didn't It Rain, Dongs of Sevotion, Knock Knock, Ocean Beach ou Old Ramon. Dès lors, ce We're Fucked manquait résolument de feu!
Pour son édification, le lecteur doit savoir que les confrères francophones (à peu près seuls à chroniquer cet album à l'exception de Tiny Mix Tapes qui lui refile un... 2/10) sont assez unanimes à attribuer des cotes supérieures à 8/10 : Autres Directions, Hop-Blog, Dans le Mur du Son.
J'eusse pu le chroniquer dans la rubrique Bandcamp...
mercredi, janvier 18, 2012
Korallreven - An Album By Korallreven - 5/10
C'est pas juste, mais c'est ainsi! Ce duo suédois va écoper pour les autres, tous les autres! Fondamentalement, ils ne sont probablement ni meilleurs ni plus (ni moins) pire, mais ils tombent au mauvais moment. Au moment de la lassitude. Lassitude d'un "mouvement" musical qui eusse pu se limiter à quelques opus.
Chillwave ou autrement qualifiés, ces longs tunnels sonores mollassons, enfumés d'une réverb cucul et soi-disant dreamesques révèlent leur vide incommensurable à force d'écoutes. Comme tout le monde, j'ai certes aimé quelques fois, mais, après non, tout de même, sur la répétition, il n'y pas là raison à sortir la démultipliée. J'ai beau concéder que ça se laisse écouter, tout ceci est tellement rabâché et joliment dispensable...
Quand je pense que j'ai encore dans mes listes de chroniques en retard des Seahawks, Gauntled Air et autres Psychic Dancehall, je lance un SOS...
(Autres Directions, Hop-Blog, Des Oreilles dans Babylone)
An Album By Korallreven (Hype Machine Exclusive) by Acéphale
vendredi, décembre 30, 2011
Hull - Beyond The Lightless Sky - 5,7/10
Toujours utile d'avoir quelque part dans ses collections un album comme celui-ci. Rayon métal général, mais qui touche à tout ce qui peut être peu ou prou plus 'mainstream' : quelques cris hardcore, des solos de guitare, un bagage Stoner évident. Pop Matters développe une très intéressante analyse : 2011 has been an incredible year for metal, with a seemingly endless array of bands breaking all sorts of cardinal rules about what metal is supposed to be. You can safety add Hull to that list as well. With an orchestral-like scope, and an adventurous heart, Beyond the Lightless Sky offers a far more nuanced listening experience than Hull’s debut. The songwriting has matured, and the arrangements are more measured, but this hasn’t reduced the band’s ability to thrash hard and thrash well. It’s a determined and significant release, and one thoroughly deserving of a lot more visibility in the realms of heaving, epic metal.
Heavy Sound (en Français), Pitchfork (6,9/10)
jeudi, décembre 29, 2011
Martyn - Ghost People // Rustie - Glass Swords // 5,5/10
L'année électronique a été tellement féconde en oeuvres profondes (dont certaines qu'il me reste encore à chroniquer), que j'évacue ces deux-ci rapido. Non qu'elles soient mauvaises, loin de là. Mais, dans ma grille d'analyse -forcément subjective-, elles apparaissent plus 'dispensables'.
L'une et l'autre sont en quelque sort en relation filiale avec le monde du hip-hop et de ses émanations électroniques (dubstep, 2-step et step haché). Le Hollandais Martyn s'inscrit dans le même mouvement et type d'approche que les Flying Lotus (et toute la clique) alors que le petit génie gallois Rustie est de ceux qui habillent leur musique de paravents plus cosmiques, tout en restant résolument "dance".
C'est purement une question de goût personnel, je n'aime guère. Ceci est vraiment trop léger et tant qu'à ingurgiter du léger, je préfère de loin les approches primaires du rock. De plus, souvent, avec ces jeunes artistes, j'ai l'impression d'assister à une parodie des performances de cirque. De jeunes singes essaieraient de nous apprendre à faire des grimaces, oubliant que l'âme reste une matière conductrice essentielle de l'excellence musicale...
Rustie : MySpace, Pitchfork (8/10), WildMusik, The Black Box
Martyn : Pitchfork (7,2/10), BBC, The Drone
lundi, décembre 12, 2011
Coasting - You're Never Going Back - 5,7/10
Rien de très nouveau sous les ponts avec cette équipe féminine menée par la néo-zélandaise Fiona Campbell qui eut pour titre de gloire de déjà battre les peaux pour les Vivian Girls. Ce n'est ni plus -ni moins- raffiné que les Vivian. On est dans un rayon garage féminin guilleret et on y reste. Ca s'écoute et se laisse écouter...
samedi, décembre 03, 2011
Gavin Friday - Catholic - 5,7/10
Gavin Friday s'était tu pendant seize ans. Et, depuis la sortie de ce "nouvel" album en début d'année, le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a pas délié les langues et les enthousiasmes. Il n'empêche qu'on puisse conserver un souvenir ému de cette époque révolue où les Virgin Prunes vous glaçaient l'ambiance d'un festival en trois coups de pic à glaçons. Bref, admettons que cet album n'est guère une réussite. Quelques-uns de ses morceaux (dont ce "Able" si bien servi par sa vidéo) tiennent parfaitement la distance : une voix reste une voix!
jeudi, août 25, 2011
Wild Palms - Until Spring - 5,7/10
(Journée rapido - quelques albums écoutés, pas transcendants et à évacuer de mes listes d'écoute)
Je trouve peu d'inspiration pour évoquer ce genre d'albums. Conséquence, il reste interminablement dans mes listes de lecture et je ne les chronique pas. Est-ce mauvais? Non, plutôt même bien composé et interprété. Non, simplement, c'est du mille fois entendu dans le registre Echo and The Bunnymen, Cure et Joy Division. Ils sont innombrables à chercher leur inspiration de ce côté. Je profite de la mise sur Soundcloud par le groupe lui-même. A vous de vous faire votre idée.
NME (5/10), Sound of Violence (8/10)
mercredi, août 17, 2011
The Happy Thoughts - The Happy Thoughts - 5,5/10
Si cet album n'existait pas, cela ne voudrait pas nécessairement dire qu'il faudrait absolument l'enregistrer. Et pour cause : d'ici la fin de l'année et la fin de la décennie, des morveux d'Indiana ou du New Jersey, il n'en manquera pas pour enregister de telles tranches, moins talentueuses que les Ramones ou Buddy Holly, mais qui s'en nourrissent néanmoins. Bref, du tout venant, du rock/punk/garage américain, bien agréable mais dispensable...
Certainement pas la plus grande découverte du label Hozac.
En savoir plus : MySpace
Un peu de lecture : Requiem pour un Twister
vendredi, juillet 29, 2011
The Meat Puppets - Lollipop - 5/10
Peut on être et voir été? En tout cas, en matière de musique, il n'y a guère de règle absolue. Rien que ces derniers temps, on a vu le Bluesman britannique Seasick Steve sortir à 70 ans son premier album produit aux Etats-Unis. Avec autant de réussite, King Louie s'est éloigne de ses racines punk avec son nouveau groupe Missing Monuments pour fournir un très réjouissant album de power-pop très produit et guitaristique.
Pour leur treizième album studio, les Poupées de viande ratent elles le coche. Fini, l'héritage punk et grunge, retour au power pop / indie pop de la petite enfance. Malheureusement, hyper produit, lêché et impeccable, l'essai tourne vite à l'ennui. C'est tellement lisse qu'on est victime de l'effet savonnette, chaque fois que vous tentez de saisir un morceau des oreilles, il zippe entre elles et fuit au loin...
En savoir plus : Wikipedia, All Music Guide
Lecture : Pitchfork (6,5/10), Dirrty Music
mercredi, juillet 27, 2011
Processory - Change Is Gradual - 5/10
Jori Hulkkonen et Jerry Valuryi, deux Finlandais installés à San Francisco (je ne suis pas sûr, mais il me semble l'avoir lu quelque part) ont une sacrée expérience de la composition électronique, paraît-il, de la dance (Jori était DJ initialement) aux musiques plus construites. Ce travail (18 morceaux et 77 minutes trente) relève de ce second versant de leur savoir-faire.
L'élaboration n'empêche nullement que l'ensemble est résolument "pop" (utilisé ici dans le sens d'accessible). On pense inévitablement à l'électronique telle qu'employés dans le côté romantique des années 80. Les références peuvent aller de Jean-Michel Jarre (mais chanté) à M 83, la dimension pompeuse pouvant renvoyer à Pink Floyd dans ses derniers ouvrages trop ouvragés.
Bref, ce n'est pas réellement ma tasse de thé pour cause de manque de muscle. Il n'empêche, dans son genre, ce long album pourrait faire référence, Pitchfork lui donnant un 7,4/10, à propos duquel les mauvaises langues demanderont s'il est attribué uniquement à l'oeuvre ou parce que deux Finlandais inconnus et autorpoduits, c'est bon pour le journal web référence américain...
PROCESSORY - CHANGE IS GRADUAL (low kbps preview) by PROCESSORY
L'élaboration n'empêche nullement que l'ensemble est résolument "pop" (utilisé ici dans le sens d'accessible). On pense inévitablement à l'électronique telle qu'employés dans le côté romantique des années 80. Les références peuvent aller de Jean-Michel Jarre (mais chanté) à M 83, la dimension pompeuse pouvant renvoyer à Pink Floyd dans ses derniers ouvrages trop ouvragés.
Bref, ce n'est pas réellement ma tasse de thé pour cause de manque de muscle. Il n'empêche, dans son genre, ce long album pourrait faire référence, Pitchfork lui donnant un 7,4/10, à propos duquel les mauvaises langues demanderont s'il est attribué uniquement à l'oeuvre ou parce que deux Finlandais inconnus et autorpoduits, c'est bon pour le journal web référence américain...
PROCESSORY - CHANGE IS GRADUAL (low kbps preview) by PROCESSORY
samedi, juin 25, 2011
Jim Yamouridis - Into the Day - 5,6/10
La première chose qu'il y a chez ce chanteur, c'est une beeellle histoire à raconter (et que vous vous pourrez consulter en long en large sur Auvergne.Info). Un fond mondialiste d'édification des masses sur la mobilité des talents : le gamin grec arrivé en Australie, devenu Australien, épousant une française, choisissant de venir s'installer en France et d'abandonner l'architecture pour chanter à temps plein...
La deuxième chose est que Jim a une fameuse voix, capable de concurrencer le grand Leonard Cohen, parfois Johnny Cash, parfois Lanegan ou Cave, bref le troupeau (terme noble!) des artistes évoqués dans ces cas.
La troisième chose est qu'il n'y a pas de troisième chose sensible à mes oreilles. Je lis dans l'autoprésentation sur mySpace que Beaucoup le comparent à Leonard Cohen, plus naturellement pour sa grâce et sa dimension propre que pour sa musique qui est absolument unique, je doute. Et j'entends bien peu cette originalité ainsi définie : Si les noces païennes entre le rembetika (musique populaire née dans les tavernes grecques, qu'il a fait muter en un genre bien à lui de honky tonk fondu) et cette solennité de leader, qui caractérisent les précédents albums, y sont encore une fois célébrées, viennent s’ajouter des rythmes et sonorités jusqu’alors inédites chez lui, qui traversent l’album comme les rayons rasants du soleil couchant traverseraient le salon.
Non, non, je ne voulais pas du sirtaki...
MySpace, Site, Le Golb, Pop Revue Express
jeudi, juin 09, 2011
Matthewdavid - Outmind - 5,7/10
A trop chercher, on peut perdre son auditeur...
Le Californien se perd lui-même dans le dédale de son hip-hop expérimental. Fatalement, l'auditeur suit. Mais reste attentif à l'étincelle qui pourrait enflammer un talent un peu brouillon!
Le hip-hop californien, abstrait et électronique, est en train de renaître et d'attirer l'attention avec pour étendard Flying Lotus qui, lui-même, s'est révélé follement explosif et errant parfois en tous sens. Chez Matthewdavid, on retrouve le même syndrome mais, oh combien!, accentué...
E-Music l'explique fort bien : It does to hip-hop and dub what My Bloody Valentine did to rock music, keeping the weight and impact at the heart of the sound so each bar still packs a punch, but messing everything else up, dissipating it into clouds of slightly toxic bliss, making patterns lurch unsteadily to their conclusion. Il faut néanmoins le dire, Matthewdavid ne parvient pas à maximiser cet effet de brouillard dominant des éléments plus translucides.
Toujours inventive, sa musique semble ainsi souvent rater sa cible. Mais, pas de doute, le dessein de Matthewdavid relevant quasiment de la ligne claire, il pourrait -devrait!- aboutir. A suivre de près, donc!
En savoir plus : My Space, Label Ninja Tune
dimanche, juin 05, 2011
Bridget Hayden - An Indifferent Ocean - 5,7/10
Laissez venir à moi les petits drones...
Les affinités ne sont pas toujours électives et cet album de drone guitaristique radical et expérimental en laissera nombre en rade. A voir si le bout d'essai en vaut la parcelle de chandelle!
La Belge Hayden a de qui compter puisque fondatrice et pilier de Vibracathedral Orchestra, pièce maîtresse en matière de musique expérimentale à base de drônes. Aujourh'ui, son jeu consiste encore à coucher sa guitare sur scène et -à force de pédales en engins de distortions- de lui extirper les pires sons issus de la torture. Le genre de travail dans lequel on entre et demeure jusqu'à fascination ou que, par faute de trouver la clef d'entrée, on abandonne pour aller au cabaret le plus proche. Pour le coup, je figurais dans la seconde catégorie.
Ce qui est amusant, c'est la façon dont ce disque m'est arrivé. J'avais déniché I Hate This City d'Ignatz, un autre Belge. L'ami Thierry de Jazz Blues and Co avait apprécié et, dans la foulée, avait fouilllé d'autres productions du label K-raaa-k. Si cet album-ci n'a pas convaincu immédiatement l'auteur de ces lignes; il est pourtant très prometteur dans la voie de ce nouveau blues urbain hyperdépouillé et porté par les drones. A suivre de très près....
En savoir plus : my space, label, my space
Articles autres : Trois reviews en néerlandais
Les affinités ne sont pas toujours électives et cet album de drone guitaristique radical et expérimental en laissera nombre en rade. A voir si le bout d'essai en vaut la parcelle de chandelle!
La Belge Hayden a de qui compter puisque fondatrice et pilier de Vibracathedral Orchestra, pièce maîtresse en matière de musique expérimentale à base de drônes. Aujourh'ui, son jeu consiste encore à coucher sa guitare sur scène et -à force de pédales en engins de distortions- de lui extirper les pires sons issus de la torture. Le genre de travail dans lequel on entre et demeure jusqu'à fascination ou que, par faute de trouver la clef d'entrée, on abandonne pour aller au cabaret le plus proche. Pour le coup, je figurais dans la seconde catégorie.
Ce qui est amusant, c'est la façon dont ce disque m'est arrivé. J'avais déniché I Hate This City d'Ignatz, un autre Belge. L'ami Thierry de Jazz Blues and Co avait apprécié et, dans la foulée, avait fouilllé d'autres productions du label K-raaa-k. Si cet album-ci n'a pas convaincu immédiatement l'auteur de ces lignes; il est pourtant très prometteur dans la voie de ce nouveau blues urbain hyperdépouillé et porté par les drones. A suivre de très près....
En savoir plus : my space, label, my space
Articles autres : Trois reviews en néerlandais
dimanche, mai 08, 2011
Minks - By The Hedge - 5/10
Voici bien le genre d'albums qui, lentement mais sûrement, commencent à me trotter sur le haricot. Le couple de Brooklyn, le monsieur un peu technicien, la madame très charmante. Et les deux qui officient dans une longue mélopée légèrement nébuleuse et saturée, qui est devenue le label estampillé de la maison de production Captured Tracks (qui est très loin d'en avoir conservé l'exclusivité).
Un peu coloré de cold wave, fortement marqué par le shoegaze, des pareils, on s'en est payés tellement sur la dernière année, que la fatigue -saturation, je n'ose employer le mot tant il est "in"- s'est installée irrémédiablement. Minks n'est pas mauvais, plus simplement, il aurait pu mieux tomber en début de vague plutôt qu'à la fin (car, j'imagine que, tout doucement, la fin est proche!)...
vendredi, mai 06, 2011
Acid House Kings - Music Sounds Better With You - 5,8/10
Un vieux de la vieille suédois de l'écurie Labrador, Acid House Kings ne nous avait plus rien proposé depuis 2005 et le très joli Sing Alone With Acid House Kings (disocographie sur AMG). Celui-ci est tout aussi joli. Et, comme à toute cette école Twee, ceux qui n'aiment pas reprochent le goût trop prononcé du candy et de la perfection sonique. Les autres fondent dans la marmite entre Smarties, Abba et Nuggets. Les goûts et les couleurs, n'est-ce pas!
Je laisse la parole à quelques-uns qui en disent plus : Hop-Blog (7,5/10), La Quenelle Culturelle, Pop Matters (7/10), Pitchfork (7,8/10)
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