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mardi, janvier 19, 2010

F*** Buttons - Tarot Sport - 5/10

Ca y est, c'est 2010. 2009 enterré? Euh, non! Encore, écouter de dernières perles cachées. Vider la réserve constituée avec les listes 'best of'. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Fil? Musique? Mélodie?

1. Cet album est certainement un de ceux qui doivent être écoutés cette année. C'est fort, différent et fort différent. Quelqu'un qui se veut réellement amateur doit jeter une oreille.

2. Je ne suis pas bégueule, ceux qui lisent parfois des chroniques ici le savent, mes oreilles ne sont pas de verre. Je n'ai pas peur quand ça déménage. Là, subjectivement, il me manque quelque chose. Je perçois bien la volonté hypnotique mais ne suis pas hypnotisé. Je ne n'acoustique pas (suffisamment) de fil conducteur (de composition? de mélodie? de musique?). Le son manque de clarté. Prenons un groupe absolument destroy, bien plus que ceci, les japs de Mad Capsule Market : y a des mélodies!

3. Je suis toujours tenté par l'aventure "live".

Pour ceux qui verraient une similitude très forte -jusqu'à l'identique- avec le texte de la chronique consacrée à l'album de Health, ce n'est peut être pas complètement fortuit. Et, sur ce coup-là, je diverge avec du monde! :-)

Si vous étiez aussi dans ceux "qui étaient sur le coup en temps utile" (ou pas, d'ailleurs, qu'importe!), n'hésitez pas à filer le lien dans les commentaires, je l'intégrerai...

2562 - Unbalance - 5/10

Apparu sur une série de listes "best of 2009" spécialisées, ce Néerlandais. Tout-à-fait hors de ma culture et de mes appétits. J'aime la dub-step quand elle a une âme. Ici c'est une techno désincarnée qui m'ennuie...

Pitchfork (6,6/10)

lundi, janvier 11, 2010

Delorentos - You Can Make Sound - 5,7/10

Mieux que rien

Avons-nous besoin de nouveaux groupes hymniques qui évoluent quelque part entre U2, Simple Minds et Franz Ferdinand?

Oui, pour l'édification des jeunes masses.

Après tout, c'est pas plus mal que ce soient ces jeunes de Dublin qui occupent la tête du hit-parade irlandais.

Mainstream mais rock tout de même, c'est mieux que variétés tout court...

vendredi, janvier 08, 2010

Cassino - Kingprince - 5,7/10

Vraiment pas grand chose à ajouter à la conclusion de la chronique de La Quenelle Culturelle : Bien loin du folk personnalisé des Bon Iver, Andrew Bird et autres, Cassino s’enfonce dans le folk en enfonçant des portes ouvertes depuis cinquante ans. Pour autant, les douze chansons présentes sur ‘Kingprince’ sont loin d’être honteuses, bien au contraire. Homogène, la tracklist est plaisante, parfois brillante, et laisse présager de beaux jours au folk classique.

J'ai écoute sans déplaisir...

jeudi, janvier 07, 2010

Real Estate - Real Estate - 5,9/10

Ca y est, c'est 2010. 2009 enterré? Euh, non! Encore, écouter de dernières perles cachées. Vider la réserve constituée avec les listes 'best of'. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Celui-ci, c'est un cas assez spécial. Encensé par le critique anglo-saxonne, comme le montre le site Metacritic où sont recensées treize critiques (et les liens pour y accéder) pour une moyenne appréciable de 78/100. Repris dans de nombreux "best 2009" et même estampillé "Best new music" par Pitchfork (8,5/10).

Pourtant, cet album n'a guère cassé la baraque ici. Et je dois dire que, pour ma part, je ne ressens aucun enthousiasme. On dirait des esquisses de chansons. Des brouillons. Tout ce qu'on veut sur le lo ou le glo-fi. Ca peut donner comme dans ce cas de la bonne musique détendue pour la plage. De là à canarder une oeuvre mineure en "best music", il y a un pas. Que je ne franchirai certainement pas...

Pour des avis francophones différents du mien -et bien plus étayés : Des Oreilles dans Babylone et Panda Panda.

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mercredi, janvier 06, 2010

Spiral Stairs - The Real Feel - 5,2/10

Un très bon album de rock américain indie assez conventionnel et prévisible comme dans les années 70. Dit autrement, ça se laisse digérer à l'aise sur autoroute. Le problème, c'est que, des pareils, il s'en ramasse des dizaines à la pelle chaque année. Et le fait que, derrière les instruments se retrouvent Scott Kannberg (lieutenant de Malkmus dans Pavement et leader de Preston School of Industry), ainsi que des gars des Posies et de Broken Social Band, ne change rien à l'affaire.

S'ils avaient tous été inconnus et sans passé (quand j'ai commencé à écouter l'album, c'était ce que je croyais), la constatation serait restée identique : un très bon album de rock américain indie assez conventionnel et prévisible comme dans les années 70 (et ici, vous pouvez reprendre en haut et tourner en rond à l'infini).


Coincidence : quelques heures après la parution de cette chronique, I Left Without My Hat consacre un article à la reformation de Pavement pour une tournée mondiale et la sortie d'un 'best of'. Intéressant pour remettre en perspective quand on sait que l'album ici chroniqué est malgré tout sorti dans une... certaine indifférence!

samedi, décembre 26, 2009

I Was A King - I Was A King - 5,7/10

La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer
quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Pas mauvais ces Norvégiens dans le rôle de revivalistes de groupes à guitares noisy. Tout le problème est que Built to Spill lui-même continue à produire et que Teenage Fanclub n'est pas sorti de nos mémoires.

L'intervention de Sufjan Stevens sur un des morceaux et l'apparition d'autres guests n'y changent rien : très bon, certes, mais déjà tellement entendu...

Pitchfork (6,4)

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jeudi, décembre 24, 2009

Mount Eerie - Wind’s Poem - 5,8/10

La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer
quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé à de nombreuses reprises.

Cet album reste un labyrinthe et le fil me manque pour le traverser. Malgré les écoutes répétées, les phrasés n'entrent pas dans ma mémoire musicale. J'ai l'impression à chaque fois de réécouter un collage de moments et instants mélodiques. Pas une oeuvre cohérente...

Ma faute certainement car cet album cafardeux a été porté aux nues par de nombreux chroniqueurs de valeur...

Les chroniques de Charlu et Popingays (long article sur le groupe et l'album) en font partie!

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mercredi, décembre 23, 2009

Bearstronaut - Broken Handclaps - 5,1/10

Fond de tiroir, il faut bien l'avouer, cet album dont on ne parle nulle part sur Internet.

Premier album d'un groupe américain, dans le rayon "math rock".
Mais absolument naïf et adolescent...
Se laisse écouter.

mardi, décembre 22, 2009

Danton Eeprom - Yes Is More - 5,5/10

Trop inégal

A priori, ça part plutôt fort. Trois excellents morceaux où le chant apporte à la structure électronique une véritable trame et une structure réelle. On pense que Danton est un petit fils du Brian Eno de Before and After Science. On se carre le cul dans le fauteuil et s'attend à déguster.

Puis, tout s'effondre dès le quatrième morceau et on part pour un voyage en terre aride -à mes yeux d'inculte- de techno minimaliste et qui -tout inculte que je sois- ne me semble guère de haut vol. Passage par la case convenue d'une reprise épicée techno (en l'occurrence Lost In Music), retour de structure mélodique mais sans commune mesure avec les morceaux initiaux.

Très (trop!) inégal...

Branche ton Sontone (indulgent : 7/10)
The Guardian en a malgré tout fait un band of the day.

mardi, décembre 15, 2009

Editors - In This Light and on This Evening - 5/10

La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Quelle voix, mais quelle voix!

Mais on ne fait pas un album avec une voix.

J'ai pourtant beaucoup aimé les Editors. Surtout live dans une petite salle...

INRI.

Je suis juste un peu plus sévère qu' Esprits critiques.

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Benjamin Biolay - La Superbe - 5,7/10

La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Je me demande vraiment ce qui m'insupporte dans cet album pourtant adulé par des gens pour lesquels mon estime est sans bornes. Et je viens de trouver à la huitième écoute de ces 23 morceaux. Benjamin Biolay, c'est le Bob l'Eponge de la chanson française. Il absorbe et il recrache. Se nourrir d'influences n'a rien de contrindiqué. Mais, normalement, l'éponge amasse les liquides absorbés puis produit un mix différent.

Avec Biolay, il absorbe un artiste, il le recrache aussitôt. T'as un morceau qui fait Bashung. Puis un morceau qui fait Gainsbourg. Puis un morceau qui fait X. Et un autre qui fait Y. Et même un qui fait Marc Lavoine (Padam). Multiplié par 23, c'est interminable.

Pourtant, en même temps, ça colle aux oreilles. C'est donc impossible de le descendre.
Comme de l'amour-haine. Je suis injuste, je sais!

Je suis assez éloigné de l'avis de Panda Panda, plus proche de Playlist Society.

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samedi, décembre 12, 2009

Fairguson - Tales from the 47 Willows - 5,8/10 // Francois And The Atlas Mountains - Plaine inondable - 8,1/10


La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Pour chroniquer des albums français, il y a tout avantage à ne pas l'être (Français). Ca permet de rester froid et objectif (je dis ça, mais tout le monde sait que ce n'est pas vrai - un belge francophone, ça garde toujours tout de même un peu d'affection pour l'outre-Quiévrain).

Donc, faisons comme si ces disques venaient des Etats-Unis.

Fairguson, c'est sympa. Un album d'indie à l'américaine comme on en entend par dizaines chaque année. Si vous l'écoutez, tant mieux, c'est agréable. Mais, allez, si vous le ratez, c'est pas grave. D'une certaine manière, je crois que l'homme de Rennes (au début, j'avais compris l'homme des rennes et je croyais que c'était le Père Noël) est un peu cruel sur la question en percevant l'album comme une décalcomanie de Midlake (lire ici), qui était tout de même fort déjà un ersatz de Grandaddy. Ceci dit, La Quenelle Culturelle, elle, apprécie beaucoup plus et, si vous suivez son conseil, vous ferez le détour. Comme quoi la subjectivité...

Et puis, à l'opposé de Fairguson, tant qu'on parle de subjectivité, à mes yeux, vous avez le François. Un cachet, une identité, une fragilité personnifiée, une pop attachante.
Le choix de glisser quelques morceaux en français. Peut-être un peu plus de maturité aussi.
Panda Panda, il a bien aimé ça...

Ah oui, je prends les devants pour ceux qui pourraient avoir la tentation de se moquer. Je passe aux aveux : j'ai chroniqué deux albums belges, cette année. Un, Où poser des yeux? de Carl, est ma plus grosse note de l'année (9,9/10) et l'autre, Enter The Characters de Customs est largement surévalué (8,4/10). Ah, les produits du terroir!

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mercredi, décembre 09, 2009

Drivin' N Cryin' - Great American Bubble Factory - 5,8/10

Anciens combattants

Il y a une honte inavouable à ne pas pouvoir résister à certains morceaux de cet album. Beaucoup sont certes catchy à souhait, mais aussi dégoulinants dans un cross over de styles typiques US (voire caricaturaux), le South Rock Roots et le College Indie.

Le groupe d'Atlanta est d'ailleurs une vieille gloire locale qui revient au devant des radios US (c'est réellement un son formaté FM et un album qu'on rêve d'écouter dans une Buick sur une ligne droite interminable dans le désert plombé par le soleil, waf, waf!). Il n'avait plus rien sorti depuis 1997 (AMG) et est resté dans une veine identique d'un vrai talent d'écriture, mais d'un cachet réellement trop yankee. A ne pas rater le morceau Don't You Know That I Know That You Know plus REM que le REM de l'époque It's The End of The World as We Know It?

Mais, bon, oui, sur le fond, ça se refera peut-être son petit succès là-bas. Mais pas ici.

Leur site (Il y a un musique player et, si vous écoutez Detroit City puis Don't You Know That I Know That You Know, vous aurez une bonne idée des deux versants musicaux).

Selon AMG, cet album est très engagé politiquement.

mardi, décembre 01, 2009

The Bucket - Kick The Bucket EP - 5,7/10

Meule de foin

Ces jeunes Suisses n'ont rien trouvé de mieux à faire que de prendre le même nom qu'un groupe de hard du Minesota et que de choisir comme titre de leur premier Extended play celui d'une chanson (si je puis dire) de Charlie Winston. Alors, j'aime autant te dire qu'une recherche Internet à leur propos, c'est un peu comme chercher un minaret dans une meule de gruyère...

Sans rire, ils sont pas mauvais dans le style, certes très typé, de leurs idoles brit pop (Oasis, Supergrass,... ). Mais, comme le dit Guerolito : Already well-known in the center of Switzerland, The Bucket are now ready to conquer Switzerland ...

Allez, j'ai trouvé leur Myspace.

lundi, novembre 30, 2009

Echo and the Bunnymen - The Fountain - 5,8/10

Enchaînement honteux et heureux

Je sais, je sais, ce n'est pas tellement branché d'écrire sur le dernier Echo and the Bunnymen, même si c'est le groupe qu'on a vu le plus souvent dans sa vie rock, même si l'attachement sentimental est tout de même réel, même si Ian McCulloch en a dit que celui-ci était son meilleur album depuis Ocean Rain (1984),...

Il faut savoir endurer des commentaires aussi abscons que celui-ci : Echo and the Bunnymen étaient des seconds couteaux de la new wave et un grand succès commercial du post punk (Sound of Violence).

Non simplement, le hasard fait que, dans mes listes de lecture, Echo and the Bunnymen précède juste le dernier Editors (que j'écoute seulement et dont je reparlerai peut-être). Ils sont donc passés à plusieurs reprises en enfilade et à la queue leu leu. Je dois bien dire -tout en étant conscient que le nouvel Editors est un ratage sérieux- sur ce coup-ci, y a pas photo : même enturbanés de guimauve et violons, les petits lapins sont vainqueurs par un score de forfait sur les Editors qui font la Muse!

dimanche, novembre 29, 2009

Zak Sally - Fear of Song - 5,9/10

La fin d'année approche. Vite, repérer les oubliés. Vite, réparer quelques trous dans la couverture musicale (mythe de sisyphe). Vite, trouver de dernières perles cachées. Vite, voir si les listes des autres ne sont pas des huîtres. Donner une petite opinion et renvoyer à ceux qui, eux, étaient là en temps utile, sous forme de petit hommage à la blogosphère.

Zak Sally, ex-bassiste du (assez confidentiel et slowcore) groupe LOW, a sorti cet album autoproduit en début d'année. Tellement peu diffusé qu'on ne trouve pas de Myspace et quasi aucune récension mis à part celle de Pitchfork et une présentation sur le site Sub Pop. On parle plus souvent, ai-je découvert en fouinant, de Zak Sally pour son boulot de graphiste, d'humoriste et d'auteur de bande dessinée que pour sa musique.

On est ici loin du minimalisme de LOW. Sally réalise un album divers, marqué pas sa fabrication "garage". Mais pas trop. N'importe quel amateur d'indie américain peut s'en contenter pour passer un très agréable moment. Sans plus...


Si vous étiez aussi dans ceux "qui étaient sur le coup en temps utile" (ou pas, d'ailleurs, qu'importe!), n'hésitez pas à filer le lien dans les commentaires, je l'intégrerai...

vendredi, novembre 20, 2009

The Mary Onettes - Islands - 5,8/10

Les Mary Onettes sont des guignols!

Le problème qui se pose avec ce groupe suédois du label Labrador semble relever de la pure subjectivité. Je ne contesterai jamais que The Cure est un groupe important et éminemment "influential". Mais il ne m'a guère intéressé et m'a toujours laissé un peu indifférent.

Encore plus dirais-je quand il s'est éloigné de sa période la plus "cold" pour chauffer un peu sa musique et l'habiller (même parfois de violons). Or, ces jeunes Suédois qui en sont à leur deuxième album se rapprochent plus de cette période, parfois jusqu'au mimétisme. Avec Pitchfork (6,7/10), on sera assez d'accord pour écrire que le groupe suédois est un killer singles band (le morceau d'intro "Puzzles" - en écoute ci-dessous) mais aussi un groupe qui fait juste de pretty good albums.

Bref, au total, un abum assez dispensable pour moi mais qui vaudra peut-être un détour pour les fans de Cure.


jeudi, novembre 19, 2009

Them Crooked Vultures - Them Crooked Vultures - 5,2/10

Vautours?

Perso, je n'y vois qu'un très mauvais Led Zeppelin avec la voix du chanteur de QOTSA.

Pour rire, une hypothèse de scénario :
1. Les amis, on va créer un super groupe.
2. Jones, tu t'occupes de tout, toi qui as beaucoup de temps parce nous autres on a déjà plein d'autres super-groupes?
3. Ainsi dit, ainsi Jones fait. Il prend en charge, la basse, la guitare (d'où ces riffs de guitare pas solo si caractéristiques?), les Keyboards, le piano, la mandoline (tiens, tiens, Led ZEP 3?). Y a quelqu'un qui a les notes de pochettes? Qui est compositeur des morceaux?
4. Les deux autres musiciens (en l'occurence "de studio") viennent et exécutent
5. Et comme Jones n'était tout de même pas la tête pensante de Led Zep -et c'est le moins qu'on puisse écrire- on a du sous Led Zep, via la quatrième roue de la charrette.


Dès le premier morceau, c'est évident... Ecoutez le riff répété à partir de 2 minutes 54 secondes et l'enfilade à la "House of The Holy", c'est un morceau quasi sorti de Led Zeppelin IV. Et puis, bing, les trois riffs d'entrée du deuxième morceau (eh oui, Homme, c'est pas Plant, mais il essaie). Ecoutez les slides d'intro du troisième morceau. Puis plus loin, la marotte cythar. Et, bing, l'intro du cinquième morceau, si caractéristique de Led Zeppelin 2 et 4. Même cinquième morceau où après 6 minutes 37 secondes, je vous invite à écouter la rupture guitaristique scalpée dans LED ZEP II. De meilleurs et vrais analystes de Led Zep pourraient poursuivre. C'est partout ainsi.

Résumé : Ceci n'est pas un mauvais QOTSA, c'est un très mauvais LED ZEP!

Avis d'abord posté sur la chronique croisée de Dans le Mur du Son.

mardi, novembre 10, 2009

Shit and Shine - 229 2299 Girls Against Shit - 5,8/10

Dis, tu dérailles ou quoi?

Dans le rayon "musiques extrêmes", ceci enfonce Lightning Bold et tous les autres.

Ils jouent à quatre batteries et deux basses, plus, semble-il, une machine à sons diaboliques indus. Pour encore corser la chose, en tournée, ils organisent des happenings en cherchant des batteurs locaux, avec lesquels, bien entendu, ils n'ont jamais joué. Ils se retrouvent parfois à sept batteurs sur une seule scène (enfoncés les Warlocks!). S'ils viennent ici, j'irais bien frapper les peaux avec eux (ce serait une première!).

Ce qui est étonnant, si je puis dire, c'est que le résultat est un extrême qui, pour une oreille déflorée, passe la rampe de l'audible. A une nuance près, néanmoins : comme ils n'ont rien trouvé de mieux à faire que de rassembler 17 morceaux pour 85 minutes, celui qui écoute tout d'une traite recevra un "chèque psychiatre" pour une consultation gratuite...

Shit and Shine aux Pays-Bas :
Boomkat explique beaucoup mieux que moi pourquoi il faut écouter quelques morceaux de ceci avant de dégueuler dessus