Je me demande vraiment ce qui m'insupporte dans cet album pourtant adulé par des gens pour lesquels mon estime est sans bornes. Et je viens de trouver à la huitième écoute de ces 23 morceaux. Benjamin Biolay, c'est le Bob l'Eponge de la chanson française. Il absorbe et il recrache. Se nourrir d'influences n'a rien de contrindiqué. Mais, normalement, l'éponge amasse les liquides absorbés puis produit un mix différent.
Avec Biolay, il absorbe un artiste, il le recrache aussitôt. T'as un morceau qui fait Bashung. Puis un morceau qui fait Gainsbourg. Puis un morceau qui fait X. Et un autre qui fait Y. Et même un qui fait Marc Lavoine (Padam). Multiplié par 23, c'est interminable.
Pourtant, en même temps, ça colle aux oreilles. C'est donc impossible de le descendre.
Comme de l'amour-haine. Je suis injuste, je sais!
Je suis assez éloigné de l'avis de Panda Panda, plus proche de Playlist Society.
Si vous étiez aussi dans ceux "qui étaient sur le coup en temps utile" (ou pas, d'ailleurs, qu'importe!), n'hésitez pas à filer le lien dans les commentaires, je l'intégrerai...