Enchaînement honteux et heureux
Je sais, je sais, ce n'est pas tellement branché d'écrire sur le dernier Echo and the Bunnymen, même si c'est le groupe qu'on a vu le plus souvent dans sa vie rock, même si l'attachement sentimental est tout de même réel, même si Ian McCulloch en a dit que celui-ci était son meilleur album depuis Ocean Rain (1984),...
Il faut savoir endurer des commentaires aussi abscons que celui-ci : Echo and the Bunnymen étaient des seconds couteaux de la new wave et un grand succès commercial du post punk (Sound of Violence).
Non simplement, le hasard fait que, dans mes listes de lecture, Echo and the Bunnymen précède juste le dernier Editors (que j'écoute seulement et dont je reparlerai peut-être). Ils sont donc passés à plusieurs reprises en enfilade et à la queue leu leu. Je dois bien dire -tout en étant conscient que le nouvel Editors est un ratage sérieux- sur ce coup-ci, y a pas photo : même enturbanés de guimauve et violons, les petits lapins sont vainqueurs par un score de forfait sur les Editors qui font la Muse!