Je le dis souvent, il y a certains artistes-que-c'est-pas-la-même-chose-que-les-autres : quand ils reviennent, ce sont de vieux potes dont on fête le retour. Dan Sartain en est, au même titre que des Nada Surf, Tom Robinson, Wave Pictures, grand frère Dune et autres Jonathan Richman.
On ne peut que vénérer notre troubadour du rockabilly qu'invariablement les évènements ramènent vers les bars où il peut exprimer toute son authenticité rock and roll. Son talent est pourtant fou, qui lui a permis de tenir tête seul en première partie d'immenses salles en délire attendant les Hives ou The White Stripes. Et sa discographie comporte de vrais petits bijoux de simplicité comme Dan Sartain vs The Serpientes (2003), Join Dan Sartain (2006) ou Dan Sartain Lives (2010).
De ce nouvel opus, il y a peu à dire. C'est un compliment. On a ici du pur fun pur jus. Deux temps, trois mouvements, quatre instruments (même pas?), 13 morceaux, 19 minutes et un hommage au rock punk des Ramones (surtout, mais on pourrait revisiter la liste des références). Simple, efficace, rentre dans le lard des maniérés, supplice pour animaux collectifs...
My Space. Le blog d'un grand fan (en anglais par... un francophone), le blog officiel, le label One Little Indian.
Et un petit hommage avec d'anciens morceaux...
