Ce duo de frères gallois est passablement étrange. En étant déjà à leur septième auto-production long playing, leurs noms ne sont même pas connus (ou peu : ce sont les Leary) et ils évoluent toujours dans le cadre de leur ville industrielle dévastée.
La musique est à cette image : de la dance post-industrielle, un peu comme si les Chemical Brothers assuraient une partouze tordue et sonique avec Front 242 et Coil réunis. Rien de fondamentalement nouveau, donc, même si cette violence-là est d'une grande pûreté, assumée et immaculée dans ses déconstructions inédites.
Vaut certainement un détour curieux...
(D'un album précédent)