Les Coathangers font partie de ces groupes de filles qui se foutent de notre gueule. Le mythe de départ est toujours identique, à savoir qu'elles voulaient faire de la musique, mais ne savaient pas jouer d'un instrument. Et alors? Alors, dès leur premier, parfois leur deuxième album, elles vous servent des brûlots style (avec plus ou moins de bonheur) The Ettes, The Donnas, The Slits, The Raincoats ou The Gories. C'est frais, revanchard, rigolard et sautillant. Genre pop garage mais sans menaces. Du moins, nous, on n'a pas peur des louves porte-manteaux!!!
Probablement que l'absence de toute réelle recherche de performance, arrosée d'une belle rasade d'insouciance leur permet -mais c'est vrai pour les gars aussi!- des tranches de vie giclantes, amusantes, pop et sans soucis. Ce n'est certes pas Stockhausen. Mais, bon, vous avez déjà mis du Stockhausen à la communion du petit, vous?
Toute le presse anglophone en parle, pas (encore) nous : Pitchfork (7,6/10), Consequence of Sound, The Onion, Crawdaddy, Prefix Mag, Pop Matters (3/10)
