Pourquoi le chanteur d'un groupe aussi emblématique qu'Idlewild passe-t-il au folk le plus traditionnel? On a déjà vu quelques figures emblématiques de mouvements "couillus" suivre ce trajet (Tom Robinson, Paul Waller et d'autres) et néanmoins co ntinuer à nous servir une musique vigoureuse, héritière de leur passé musclé. Ici, rien de cela! Pour le second album solo de Roddy, du classicisme au menu et encore beaucoup de classicisme. Le chanteur écossais s'y investit comme en un sacerdoce.
C'est un droit qui me laisse un peu froid. On a l'impression que, déjà, tant de bons folkeux expriment une dimension personnelle supérieure qu'on se demande que faire d'un peu de classicisme de plus. Même s'il s'écoute avec bonheur en une longue après-midi désoeuvrée...