Lady Lazarus s'inscrit dans la ligne d'un courant actuellement couru, celui de la chanteuse aride et oeuvrant en solitaire dans son salon en longues incantations hypnotiques. Personnellement, elle n'est certainement pas celle qui me séduit le plus, étant entendu qu'elle aurait peut-être tout de même besoin d'un surcroit de production et d'ajustement (remember Zola Jesus). Ceci dit, en un domaine où les atomes crochus personnels interviennent au premier rang, il est intéressant de se dire que d'autres fonctionnenent mieux (ceux de Pitchfork, par exemple) et qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même pour se faire une opinion...