J'ai singulièrement tardé à écouter cet album. Ca s'explique. C'est le genre de bonbon qu'on suce longtemps, encore et encore. Je viens encore de réécouter et je me dis que cela vaut bien une chronique, d'autant plus que je trouve qu'on n' a pas assez parlé ou en tout cas pas autant qu'il méritait...
Ceci dit, comme chaque chronique, ça se prépare d'abord dans le ciboulot. J'y réfléchissais et j'avais déjà trouvé le canevas à mettre en oeuvre. Et, là, avant d'écrire, je suis allé voir ce que j'avais dit de leur premier album.
Je coupe et je colle :
Dans le rayon sortie d'albums révivalistes foutraques, lo-fi et garage, le label Woodsist fait vraiment très fort. Après des albums aussi intéressants que ceux de Moon Duo, The Art Museums, Wood ou The Fresh and Onlys, le label californien déniche ce très improbable White Fence, qui pourra concourir au prix de la plus laide cover de l'année...
Quoique. La cover en question a du sens. Puisqu'on est ici en plein revival psych-pop des années 60. Très occasionnellement, il se frotte à la surf musique locale, encore moins fréquemment, il glisse vers quelques morceaux plus énergiquement garage. Mais, pour l'essentiel, on se retrouve ici sur le versant plus britannique du pop psyché. Les morceaux s'enfilent rapidement (16 morceaux, 38 minutes) en petites vignettes. Référence évidente : Syd Barrett. Avec cet étonnement : tout foutraque que cela soit, l'ambiance est tout simplement extraordinaire.
Ce n'est pas de la fainéantise, mais c'est exactement ce que je mijotais pour la review du second album. Rien à ajouter, sauf que cet album-ci est bien meilleur...
En savoir plus : My Space, Label
A lire : Requiem pour un twister, Playlist Society
White Fence - Lillian (Won't You Play Drums?) by forcefieldpr