Dans le rayon sortie d'albums révivalistes foutraques, lo-fi et garage, le label Woodsist fait vraiment très fort. Après des albums aussi intéressants que ceux de Moon Duo, The Art Museums, Wood ou The Fresh and Onlys, le label californien déniche ce très improbable White Fence, qui pourra concourir au prix de la plus laide cover de l'année...
Quoique. La cover en question a du sens. Puisqu'on est ici en plein revival psych-pop des années 60. Très occasionnellement, il se frotte à la surf musique locale, encore moins fréquemment, il glisse vers quelques morceaux plus énergiquement garage. Mais, pour l'essentiel, on se retrouve ici sur le versant plus britannique du pop psyché. Les morceaux s'enfilent rapidement (16 morceaux, 38 minutes) en petites vignettes. Référence évidente : Syd Barrett. Avec cet étonnement : tout foutraque que cela soit, l'ambiance est tout simplement extraordinaire.
Félicitations, Monsieur Tim Presley, dont on notera au passage qu'il n'est autre qu'un des musiciens des Strange Boys, groupe garage du versant Black Lips!
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