Toujours la même histoire avec ces singers-songwriters qui font dans le dépouillement absolu, ce qui est le cas de Grey Reverend, qui ne semble connaître comme instrument musical que la guitare. Certes, pour allonger le texte, on peut dire que cet artiste noir (ce n'est pas si fréquent ce choix résolument folk blanc pour un chanteur... noir) a grandi dans l'écurie du Cinematic Orchestra, qu'il accompagne en tournée et qui lui a permis d'enregistrer ce premier album.
Néanmoins, quand on revient à la musique, il faut donc dire qu'elle nécessite une étincelle pour tomber sous le charme. Etincelle très subjective. Pour ma part, j'en suis plutôt resté sur l'arête entre le rejet et la séduction. Voix chaude et simple, mais un poil ennuyeux sur la longueur...
Article : Pop Matters
