vendredi, avril 20, 2012

Quelques autres en bref - Bowerbirds - The Chap - Damien Jurado - Burial

Bowerbirds - The Clearing - 7/10.  Depuis la formidable découverte que fut Hymns for a Dark Horse en 2007, Bowerbird reste en roue libre. Fatalement, qui n'avance pas recule. Guère d'alternative pour le duo dans les opus à venir : soit poursuivre la collection dans une indifférence grandissante; soit trouver quelque chose d'autre ou quelque chose en plus.En tout cas, c'est mon opinion et je la partage. Pour mieux estimer à quel point je me fourvoie, lire les 26 chroniques anglo-saxonnes recensées par Metacritic pour une moyenne de 77/100.

The Chap - We Are Nobody - 7,2/10. Si mes comptes sont bons, ce doit être le cinquième album des Brito-germaniques (si vous avez raté les quatre premier, We Are The Best sorti l'année passée permet de rattraper le temps perdu). Toujours dans un registre dingue, mais bien léché en album, avant de virer au délire dans le live qui suivra. Cet album me semble leur mieux produit, ce qui les banalise malheureusement un peu, mais nous révèle du coup que, oui, derrière l'apparence capharnum-esque et anarchique, se dissimule (très) bien un génie pop. Je suis en phase avec Sound of Violence.

Burial - Kindred - 7,7/10. C'est, bien entendu, tout l'art des meilleurs de vous proposer un EP de transition en attendant mieux et de ne pas moins récolter des chroniques dithyrambiques (Pitchfork, Drowned In Sound, Krinein, etc, etc, l'unanimité est grande). Même si je goûte -O combien!- à la soupe du Monsieur, je dois néanmoins dire qu'elle me semble recuite selon la même recette dans la même casserole irrésistible. Préparez le bûcher pour m'y rôtir, je n'en conserverai pas moins les superlatifs pour un effort plus significatif...
Damien Jurado - Maraqopa - 7,6/10Encore un qui cartonne aux States puisque, via Metacritic, on vous renvoie à 21 chroniques pour une moyenne de 81/100. Et pas en reste par ici, avec par exemple Hop-Blog (8,5/10) ou Goûte mes Disques (8/10). Et bien, moi, je dois dire que je ne considère pas comme un atout sa nouvelle production. J'ai même dû me pincer aux premières écoutes des premiers morceaux quasi santana-esque, voire Framton-nien. Damien, je te préfère rugueux, sans le moindre doute. Mais j'admets qu'après onze albums, on tente de se renouveler.

Que ce soit dit, après ces quatre chroniques contradictoires : de toute façon, avec les groupes qui prennent du tonneau, on sera jamais contents, attendant des uns qu'ils évoluent et reprochant aux autres de l'avoir fait!