Des petits qui voient grand
Les Parisiens de The Enemies n'ont actuellement guère été évoqués sur le net (ou alors, je fais très mal ma recherche Google! ;-) N'empêche, ceux qui en parlent évoquent des Radiohead, Archive et autres Pink Floyd (côté français, on ajouterait Syd Matters, voire Schuller)?. Ce n'est pas erroné, c'est exactement la sphère dans laquelle ils évoluent, titre et cover ne faisant que renforcer cette image.
Et ils le font très bien.
Le problème est qu'il n'y a aucune évidence à, dès le départ, se mettre dans les traces des géants. Il ne doit guère être simple non plus de charmer un public de "grands groupes". Etant entendu qu'il ne s'agit pas d'un éloge : qui va au Zénith occasionnellement n'est pas nécessairement en quête de nouveauté et se contente généralement des grands "reconnus" sans nécessairement chercher autre chose...
Cet album vaut donc certes une reconnaissance pour sa qualité. Il n'est guère ma tasse de thé et, donc, sur le mode de Playlist Society, je le qualifierais de prometteur.
