mercredi, avril 06, 2011

Working For A Nuclear Free City - Jojo Burger Tempest - 6,9/10


Le délai mis à chroniquer cet album sorti en octobre 2010 n'a d'égal que la hauteur de ma circonspection née de ses écoutes répétées. L'opus du groupe de Manchester fout le camp dans tous les sens. Il explose ou se disperse, c'est selon, mais on pourra selon les instants parler d’indie rock, d’electronique, d’ambiant, d’astrackt hip hop, de shoegaze ou de post rock. Encore faut-il dire qu'à ces lignes d'orientation identifiées par Playlist Society, j'ajouterais volontiers des émergences math-rock et des tentations rédhibitoires post-progressives.
La chance que voilà, se dira-t-on dans un environnement musical où trop souvent il faut regretter le ton monotone et monomaniaque des productions! Hum... Certes. Sauf qu'à force de vouloir trop embrasser, on mal étreint, n'est-ce pas? Ces dix-huit morceaux (17 pour une heure et un 18ème pour une demi-heure de plus) laissent un gout de... trop dans les oreilles. En même temps, c'est tellement bourré de promesses qu'on se prend à dire qu'il est des albums qui, côtés à 7/10, ouvrent des espoirs bien plus grands que d'autres...