(concours : qui retrouve les neuf pochettes des albums de ces idoles comme lesquelles ont ferait mieux de s'habiller?)
Regardez bien vos chaussures, saturez un peu le tout, faite du faux dreamy-ambient, ayez l'air branquignole éthéré : OK, vous êtes bon pour le bateau des exportations musicales américaines vers le Vieux Continent. Et vous serez les seuls à traverser l'Atlantique, par là, ils prennent toutes les riquettes du style!
Seuls? Non, car des deux côtés du perfide océan, de petits villages de valeureux baroudeurs résistent aux envahisseurs, veillent au grain et hurlent, tout menhir montant : "Non, les Amerloques ne font pas que cette musique bassinée et formatée pour le temps de deux étés, ce shoegaze assurance tous risques! Il reste toujours de vaillants résistants qui pratiquent le lo-fi indie, un poil power-pop, avec un coeur gros comme ça et plein de bonheur à vous enfoncer bien profond entre les deux oreilles".
Le groupe ici en question, Boat, originaire de Seattle, en fait partie. Jamais à aucun moment il n'ira vous chercher midi à quatorze heures. Etats d'âmes, ils connaissent pas. Bêtement, ils sont amoureux de leurs instruments et dorment avec. Simplement, ils vont vous assommer de bonheur simple. Sans que vous ayez à vous gratouiller l'occiput...
Bref, alors qu'on sort de toutes ces rengaines américaines actuelles en somnolant, celles-ci nous rendront plutôt bientôt hilares.
L'histoire valait bien un fromage, n'est-il pas?`
Et que ceux qui pensent que j'en fais une idée fixe jugent par eux-mêmes!
Et que ceux qui pensent que j'en fais une idée fixe jugent par eux-mêmes!