Version sous-titrée, SVP!
Toujours le genre d'album qu'à défaut d'être réellement perfectly fluent in english, on a bien de la peine à évaluer. The Little Death : Vol. 1 est effectivement revendiqué par son auteur comme un post-Christian nihilist pop opera. Et, à en croire les descriptions sur son site et sur celui du label ou la recension du New York Times, on est probablement ici dans un pastiche digne des meilleurs séquences de La Vie est un long fleuve tranquille (Les enfants, J'ai fait du riz au lait!, Jésus revient interpréte par Patrick Bouchitay).
Car, donc, la trame, ici, si je comprends bien est celle de l'histoire d'amour entre Boy et Girl (la pochette) oscillant entre devoir chrétien et amour terrien. Cela a fait l'objet d'une interprétation scénique et on se prend à rêver d'une version sous-titrée. Car, là, en l'état, il manque une pièce du puzzle pour un jugement éclairé (d'où l'absence de note). Cette fusion improbable entre Sufjan Stevens, Brodway, Grease et Mary Poppins doit être bien plus jouissive si on comprend tout...
Ce qui est marrant (aussi), c'est que Matt Marks est surtout connu comme musicien classique, joueur de cor (french horn). On ne s'étonnera donc pas de le voir publié sur le label New Amsterdam qui a ouvert ses portes aux musiciens classiques et sorti quelques albums plus que dignes d'intérêt en 2010 : le tarabiscoté William Brittelle, le néo-classique siguresque Victoire, la théatrale Sarah Kirkland Snijder.
