J'avais été littéralement subjugué par leur EP sorti fin septembre et, surtout, son titre phare Sea Containers House. Ce salmigondi de loops de cuivres (ce n'est pas de la plomberie, ce sont des cuivres -trompettes et autres- traités informatiquement) frise un délire absolu qui renvoie Dean Deacon au rang de la musique sage pour enfants.
Mais voilà, quatre titres sur le EP, c'était déjà un peu long. Douze et 57 minutes sur le long playing, c'est absolument inécoutable, en tout cas d'une traite. L'album hérite donc d'une cote d'un peu moins de la moyenne, même si chaque morceau mérite un détour et une écoute séparée.
Et puis, il reste le morceau d'anthologie qui mériterait une cote majestique à lui seul :
Boomkat : Gyratory System sound like a cross between Errors, Dan Deacon, DAT Politics and an 8-bit jazz combo. Lurid, detuned synthesizers, pixellated electronic beats, euphoniums (euhonia?) and tapdancing (?) are all involved in the fabric of this surreal curio, ensuring that no logic is followed and no sense is made at any point during the (rather long) fifty-two minutes that make up the album.