De la longueur du temps
Acquis après la prise de connaissance de son existence par De La Lune, On entend tout, ce disque m'a fait l'effet que me fait habituellement toute production techno ou rave : la fascination immédiate, l'ennui profond rapidement après. Avec des dimensions en moins (l 'effet du mouvement et l'impact de l'observation sociologique), exactement ce que ressens quand, au Pukkelpop, je pénètre l'espace réservé à ces sons (Ballroom?). Je ne manque jamais d'y aller, de me laisser scotcher, d'observer et de battre en retraite assez rapidement.
Bref, je ne suis pas, je n'entre pas dans le style. Un peu plus ici, j'y entre parce qu'on sent que le gars vient de l'écurie DFA (rien que les Cow belles!!!) et que sa musique a des relents acidulés de Kraut Rock (parce qu'il s'est installé à Berlin?).
Bref, tout ça m'intéresse mais ne m'accroche pas. Subjectivité...
Le My Space de Gavin Russom (son nom)
Pitchfork