Se faire tailler un CostelloBon, hier, avec Fiery Furnaces, j'ai alimenté le rayon "Les groupes qui sont vachement bons, mais dont personne ne parle et que je n'ai rien à dire non plus mais que je vais tout de même écrire quelques lignes pour dire que c'est bon et qu'il faudrait écouter".
Aujourd'hui, je passe à une autre tête de gondole : "Les groupes dont tout le monde parle, que certains disent même que c'est le meilleur du meilleur de l'année, mais que, moi, je partage pas et que, bon, voilà".
Faut bien dire que cette deuxième gondole reste quasiment toujours vide parce qu'allez, dans le contexte actuel, on a bien d'autres choses à faire que d'écrire sur ce qu'on trouve pas terrible. Pourquoi cette fois-ci, alors? Simplement, parce que j'ai eu une sensation que je n'ai lue exprimée nulle part ailleurs. A savoir que, pas seulement pour le grain de voix, cet album me semble ressembler à un enchaînement de chansons qui auraient pu faire partie de diverses époques de la carrière d'Elvis Costello, les bonnes, les moins bonnes et aussi les mauvaises. Mais, bien entendu, n'est pas Costello qui veut!
Suis-je toujours seul à partager ce sentiment? Je déteste partager seul! Dites-moi?
(Je le concède, 5, c'est pour attirer l'attention!!!)
Notre petit plantigrade a tellement bien aimé que je ne sais pas compter les trophées en dessous.
Chez Marc, trois étoiles, ça ne casse rien...
