Pop neurones
The Onion: Over nine indispensable tracks, Bitte Orca forges a more perfect union between eccentricity and accessibility.
Et oui, ça y est, Dirty Projectors le tient enfin son vrai bijou, sa perle de pop intelligente, sans qu'il soit nécessairement obligatoire de lui accoler l'adjectif devenu traditionnel d'expérimentale.
Je sais que d'aucuns crient au génie depuis les débuts de Dave Longstreth, déjà couronné à leurs yeux en 2007 par Rise Above. Pour ma part, je digérais parfois (très) mal le fond ésotérique, volontairement intellectuel. Un tel potentiel. Mais pourquoi faire difficile, là où on aurait pu plaire (un peu)?
Ici, Dirty Projectors accouche de l'album qui concrétise tous les espoirs. C'est mature et populaire, mais sans la moindre concession. Ca passe, ça casse tout sur son passage. C'est la même recette qu'auparavant, les choeurs, les voix, les entrelacs. Ca déroule, ça déroute, ça joue du contre-pied. Ce n'est pas toujours facile. Mais, cette fois, clairement au service de mélodies, de constructions sans arrières pensées. J'adore les morceaux à arrière goût funky!!!
Quelle luxuriance...
Chapeau et délectation!
Possible d'écouter Stillness Is The Move sur le site du label
Photo Mmarsupilami