jeudi, avril 26, 2012

Dirty Three - Toward The Low Sun - 8,1/10

Comme il se doit, le retour du groupe australien après sept ans d'absence a été salué par la presse anglo-saxonne, quasi unanimement élogieuse. Le site Metacritic recense pas moins de 30 critiques pour une moyenne assez impressionnante de 79/100.

Chez nous, la discrétion semble s'imposer, même si tel évènement a tout de même été remarqué (Bon pour les Oreilles,  Millefeuilles, Indie Rock Mag). Pour reprendre l'expression consacrée, les absents ont tort. Cinder, en 2005, n'était pas à proprement parler une déception, mais commençait à faire redouter le syndrome de la duplication, terrible pour les musiciens, chacun le sait...

Les membres des Dirty Three ont fait ce qu'il convient de faire en telle occurrence : un break. Nul besoin de vous ennuyer dans une description détaillée (vous la retrouverez dans les liens ci-dessus), mais chacun a rejoint de nouveaux horizons et des expériences inconnues. Et chacun en est revenu plus fort pour renourrir le son de la maison-mère. Dès le premier morceau, il apparait que les nouveautés ne manquent pas et qu'elles se déclineront violemment sous un modèle nouveau où apparaissent orgue et piano.

Certes, le violon reste le directeur musical mais il bénéficie d'un environnement renouvelé dans le style habituel oscillant entre Kraut rock et post rock.
AMG : Sparser, slower tunes such as the beautiful "Moon on the Land" and "Rain Song" are allowed to whisper themselves into being, hovering and following a melodic trajectory that evokes elements of high-lonesome folk music, blues, and even imagined landscapes via creative use of sonorities. On "That Was Was," rockist urgency is its own crashing endgame. When propelled by Turner's gorgeous chord voicings and White's fragmented, 4/4 beat, the distortion Ellis employs on his violin with country-blues phrasing is pure passion.