mardi, mars 06, 2012

Diagrams - Black Light - 4,7/10




Voilà un album parfaitement impeccable (redon-danse qui peut) et résolument fatiguant par la même ocasion. C'est que la belle fragilité jouissive de M. Tunng nous manque à l'écoute de la fade perfection frigide de M. Diagram.

N'eusse-t-on connu le premier en temps réel que le second nous aurait amusé dans le rayon Hot Chip, Zwann et autre saucisses recuites. 

Et là-dessus, on a bien difficile à ajouter d'autres éléments critiques. Sam Genders, en toute honnêteté faisait partie de ceux qui m'ont ému aux larmes.

Je n'hésiterais même pas à citer King Creosote et autres qui, les premiers, m'ont saisi à la gorge d'une belle émotion primale faite d'un rien et de deux étincelles. Ici, à force d'étincelles artificières, la pièce montée n'en apparaît que plus artificielle. Au point d'espérer un rapide coup de frein à pédale serrée. Histoire de renouer avec le sentiment et la beauté originelle...
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Hop-Blog  (6,5/10), Pinkushion, The Guardian (8/10)