mardi, septembre 06, 2011

Stanley Brinks & the Kaniks - Jamaica Inn - 7,7/10


Eh, eh, le brave Stanley Brinks et son avalanche productiviste. Des albums, l'ex-Herman Dune nous en sort à la pelle. Surtout, tout musicien rencontré, déclenche comme un réflexe pavlovien de désir de laisser trace indélébile de plaisir. Stanley explique la chose lui-même assez simplement sur la page de garde de son label b.y. Records : "Il perpétue ainsi la concrétisation de son envie de vivre la musique à une échelle humaine : des enregistrements demandant une logistique simple, des concerts dans des petites salles, voire même des appartements privés. Aventure, bohème et voyages".

A ce rythme stakhanoviste, Stanley Brinks ne peut qu'être relativement inégal, allant du quasiment chef d'oeuvre, titre mérité par Hoots, au tout venant de sa production. On reste pourtant touours très, très loin de la médiocrité, ne fut-ce que pour l'excellente raison que Stanley nous rappelle à l'envi que la musique est plaisir et que toutes ses rencontres sont des synthèses de plaisir simple et de bonheur. Tout simplement, cela se sent et apprécie sur album et surtout sur scène.

Cet album n'échappe pas à cette ligne hédoniste. Stanley Brinks y officie avec sa plus récente et improbable découverte, le combo norvégien The Kaniks (ça se traduit par quelque chose du style "THE CANNOTS" ou "ceux qui ne savent pas" (faire de la muisque). Dès l'abord, ceux qui connaissent Stanley voient les racines de la collaboration dans le line-up même du groupe norvégien : contrebasse, vilon, mandoliane, banjo et trombone (et choeurs mixtes).

Le résultat est pur jus Stanley Brinks entre reggae norvégien (si tu vois ce que je veux dire) et pop folk brit. C'est pas tout ça, je me suis empressé de chroniquer car le prochain album est déjà annoncé pour le 22 octobre (déjà des morceaux en écoute sur son MySpace).


   Stanley Brinks and The Kaniks Preview by Hype City Recordings





Deux morceaux techniquement bien captés en live (laissez passer le brouhaha du début).