Faudrait tout de même savoir ce qu'on veut!
Nous sommes en 2011 et, pour l'heure, le revival des années 1980 est plus vivace que jamais. Les gamins réfèrent au post-punk et aux grandes heures glacées. Les noms des idoles, garanties d'époque et accréditées comme telles, se bousculent, de David Bowie à Iggy Pop, en passant par Joy Division, New Order et autres Bauhaus. On pourrait regretter car copier c'est moins créer. Mais c'est une autre affaire...
Or, donc, en ces heures, voilà qu'arrive sur les platines le neuvième album de Peter Murphy, sept ans après le huitième. Tic-tac, c'est l'original en place de la pale copie. Certains, pourtant, regrettent : Murphy, ex-leader de Bauhaus, un des "grands" du post-punk ferait parait-il dans la caricature de lui-même. Il est bien vrai que toutes les ficelles y passent et que, morceau après morceau, phrasé après phrasé, on se demande si on a affaire à la décadence de Bowie, à l'immanence de Pop (Iggy de son prénom), voire à la résurrection de Bauhaus lui-même. Jusqu'à la caricature d'un style qui l'était déjà un peu dès son origine...
Faudra tout de même qu'on m'explique...
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Peter Murphy - Ninth by nettwerkmusicgroup
