Kigali, Bruxelles, Berlin
On ne peut que le confirmer : on peut parfois beaucoup ressembler à une autre artiste et mériter le détour. La preuve par une panthère qui ne se défie pas de Bjork...
Barbara Panther; rwandaise d'origine, bruxelloise de jeunesse et berlinoise d'adoption aurait pu naître sous des cieux moins référencés. Comment effectivement, sans parler de musique, ne pas redouter l'aura de Grace Jones? De plus, aux côtés des fonts baptismaux, la présence de Matthew Herbert, conforte l'attente d'une diva électronique et dance, nourrie à la techno des origines et aux artifices du grand maître britannique. Le danger du formatage était là. Le disque dur y a pourtant échappé.
La panthère ne manque effectivement nullement de personnalité, malgré -tare de plus- le poids tutélaire de l'inévitable Bjork. Barbara privilégie effectivement une pop qui lui est propre, fusion de ces influences assumées. L'album est enlevé, rythmé et parfois carrément prenant et méritait donc d'être sorti de la pile des oeuvres en attente de vacances...
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