Singer-songwriter, sans fioriture ni (trop d')excès sentimental.
Pour son troisième album, Dallas Green électrifie ses petites histoires qui font de notre vie un enfer!
S'il n'est guère connu chez nous, Dallas Green bénéficie d'une certaine aura en ses terres d'origine (Ontario). Le moins qu'on puisse dire est qu'il a pourtant très franchement changé de registre passant du hardcore de son groupe Alexisonfire à la... chanson. Ses deux premiers albums de singer-songwriter allaient même aux antipodes et faisaient dans le dépouillé folk. Ils avaient permis de découvrir une superbe voix, raffinée, parfois trop belle. Bref, malgré tout le type de voix qu'on imagine mal se casser sur le modèle du cri hardcore.
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| Photo Vanessa Heins |
Chaque chose à sa place, Green excelle comme chanteur plus classique. Et, pour son troisième album, il ne rejette plus l'électricité, maniée avec modération. Au final, on a un album beau, bien gentil et appréciable. A tous ceux qui font eux-mêmes dans l'extrême avec oeillères, on conseillera donc de passer leur chemin. Aux autres qui ne redoutent pas un album doux un peu touche-à-tout, bienvenue! Ils auront droit à cette veine très anglo-saxonne qui chante les petites choses de la vie qui, ci, deviennent un véritable "Little Hell"
En savoir plus: AMG, Site, label Vagrant, My Space
Commentaires : Ma Mère était Hipster, Mowno
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