samedi, juillet 02, 2011

Bing Ji Ling - Shadow to Shine - 7,5/10


Une fusée pour remonter le temps vers la soul hippie...

L'homme s'est entouré de quelques fameux musiciens d'aujourd'hui pour obtenir un son vintage à souhait. A prendre ou à laisser...

C'est l'ami Thierry de Jazz, Blues & Co, qui est allé nous pêcher cette plaque inédite et bien peu promotionnée actuellement sur le net. A la vue de la pochette, je m'apprêtais déjà à sortir la panoplie de cow-boy. Grosse erreur car une écoute de Quinn Luke (son vrai nom car Bing Ji Ling est un nom de scène insolite, Ice Scream en chinois) nécessiterait plutôt la panoplie des années 60 et 70, les joints qu'on tire dessus, les poufs qu'on s'affale dedans, les longs cheveux qu'on coiffe, le narguilé qui fait tousser, la copine qui porte son poncho et ses sabots, elle et moi qui nous emballons dans un grand foulard mauve dont les extrémités sont nouées dans nos cheveux...

Ben oui, Bing Ji Ling, tout blanc et originaire de San Francisco qu'il soit, nous livre un kaléidoscope pop psychédélique d'époque où l'emporte haut la main la soul. Vintage à souhait, cela restera réservé à ceux qui ont vécu l'époque et n'en ont pas peur et à ceux qui voudraient la connaître et n'en auront pas honte. A voir les accompagnateurs entrés dans l'ère de la modernité, il faut sauter sur cet album où on retrouve des membres des Dap Kings, des Scissors Sisters, des Antibalas et du Phenomenal Handclap Band...

En savoir plus : My Space, Site, All Music Guide