Même pourri, un album à mettre en cave.
Tout commence bien puisque la recherche Google pour cet album qui me laisse un peu coi m'ouvre la voie vers un puit de paroles. Entendez par là un blog spécialisé (Webzine Metal à Tendance Brutale, qu'ils disent!), Thrashocore, qui a aussitôt rejoint ma blog-roll-list.
Je ne vous ferai pas pour la cause une tartine sur le thème de la connaissance (peut-être un jour, quand j'ouvrirai une filiale spécialisée en méthaphysique...).
Thrashocore, dans un style d'écriture assez brillant, m'apprend donc que ce combo finlandais fait figure de groupe de pointe dans le rayon du Grind (vous savez ce style musical qui relève du concept du combat de vitesse et de dureté : chant, batterie et guitare, tout au plus vite, tout au plus fort). La même revue positionne ensuite cet album en renvoyant aux références existantes.
Non, si je cite Thrashcore, ce n'est pas pour cette connaissance, c'est parce qu'il conclut ainsi sa chronique : "« Cursed » pâtit d'un manque d'inspiration évident sur la longueur" et "Pas de quoi mettre les voiles ceci dit, surtout que ceux qui découvriront le groupe par ce biais resteront soufflés par tant de puissance et l'agressivité débridée dont fait toujours preuve le groupe. Les habitués resteront en revanche légèrement sur leur faim et guetteront avec attention un changement de cap souhaitable vers un son moins propret, plus old school, à la « Murderworks »".
Cela me fait simplement sourire quand le non expert (moi) rejoint l'expert (eux). En gestation dans ma tête, la chute de ma chronique évoluait sur ce même rivage. Eux le voient de la haute mer, moi de mon tapis de plage : "Vaut très certainement le détour, mais manque de variations pour un non-fan. Il y a certainement de meilleurs maîtres achats dans le domaine. Mais je verrais volontiers Rotten Sound en concert".
Tiens, Thrashocore et autres afficionados, quelques idées de maître achat dans le domaine?
Merci d'avance!
