mardi, juin 07, 2011

Andy Stott - Passed Me By - 9,3/10


Quand l'inconnu frappe fort et se frotte à Burial

Deuxième fois que ce parfait inconnu me scotche. Cette danse tribale technoïde est purement irrésistible. Chauffez les platines et écoutez free...

Je ne vais pas ressortir tout le bla-bla que j'avais péniblement mis en place à l'occasion de la découverte de Unknown Exception, même s'il reste parfaitement de mise. Ce Stott distribue des gifles phénoménales. Je suis en peine de décrire mais, comme l'évoque la pochette, cet album est un cri primal. Sa base boisée est pourtant d'une pureté électronique simple dans un registre à la Burial. Les percussions ne sont certainement pas là pour assommer mais le font pourtant avec une vraie douceur par-dessus des drones sans fioritures. Stott utilise sa voix, mais à des lieues des sucreries à la Blake.

Une écoute suffit, certes. Mais, la répétition, elle, aura l'avantage de mettre en transe l'éditeur réceptif. Chaudement recommandé...

Pitchfork a repéré cette nouvelle production. Et nous apprend donc qu'il s'agit d'un DJ et producteurde Manchetser. Le magazine Internet donne plein d'explications techniques auxquelles je ne saisis strictement rien. Autre review : Juno. Et moi, je conclus que c'est foutrement fascinant!!!

   Andy Stott - Passed Me By by modernlove