Voici bien le genre d'albums qui, lentement mais sûrement, commencent à me trotter sur le haricot. Le couple de Brooklyn, le monsieur un peu technicien, la madame très charmante. Et les deux qui officient dans une longue mélopée légèrement nébuleuse et saturée, qui est devenue le label estampillé de la maison de production Captured Tracks (qui est très loin d'en avoir conservé l'exclusivité).
Un peu coloré de cold wave, fortement marqué par le shoegaze, des pareils, on s'en est payés tellement sur la dernière année, que la fatigue -saturation, je n'ose employer le mot tant il est "in"- s'est installée irrémédiablement. Minks n'est pas mauvais, plus simplement, il aurait pu mieux tomber en début de vague plutôt qu'à la fin (car, j'imagine que, tout doucement, la fin est proche!)...
Après coup -et pour avis divergent- la chronique du blog référentiel "Des Chips et du Rosé" : c'est ici.
Ceci dit -serment d'ivrogne, je réécoutrai ceci quand la mode sera passée. Il y a tellement de bon à prendre...