Le premier album de cet ex-War On Drug m'avait plutôt déçu. J'avais regretté le côté un peu foutoir de Childish Prodigy. Ici, c'est un peu comme un miracle qui se produit. Tout est limpide. Raide et limpide comme seul le folk urbain américain peut engendrer au départ d'ambiances tutélaires. Je ne ferai pas de longue exégèse tant parce que ce n'est pas la vocation de la maison que parce que je peux renvoyer à deux références très pertinentes. Simplement, j'aurais voulu ajouter que m'apparaissait un lien familial fort avec Micah P Hinson. Si je croise Kurt, je vous dirai quoi...
Kurt Vile