dimanche, mai 22, 2011

Krallice - Diotima - 8,1/10


J'essaie depuis quelques jours d'aborder l'ascension de la chronique de ce troisième album de Krallice, nouveau grand seigneur du Black Metal. Mais je cale. En recherche d'une corde de rappel d'inspiration, je consulte les confrères et me confronte aux limites du "grandiose et indicible, comment, donc, alors, vous le dire" (FoetusFoetus) : il n'y a là aucun reproche puisque je n'en suis pas plus loin!

Pourtant, chez les Anglophones (où le côté indicible est bien partagé, même si Pitchfork utilise des centaines de mots pour le dire), j'ai trouvé la chronique des journalistes d'e-music (pour en prendre connaissance ouvrez l'encadré We Say, via le clic adéquat! Over the course of three albums, Krallice have gradually turned black metal into high art, without losing any of the genre's intensity. Diotima is a masterpiece". Le "high art" est ici blindé d'escapades progressives et l'horreur noire s'est couverte de rêvasseries conceptuelles (jolie, la cover!)...

Reste que l'album est complexe. Il ne s'avale pas en une fois. Il se mérite et nécessite les innombrables écoutes, dirait-on avec pédanterie. Certains auraient tendance à en rester là : le chef doeuvre difficile, non partagé, à son charme. Je me prends pour ma part à rêver à un quatrième opus arguant des mêmes qualités mais se ressourçant au coeur de la simplicité. On aura alors un vrai chef-d'oeuvre...

Article synthèse chez Metalorgie (regardez ce sigle et son absence de simplicité)