Ca ne va pas rater. Les première chroniques de cet album ont un trajet tout formaté qui les attend : "Post-rock, de qualité, certes, ça ne se discute pas, mais, enfin le post-rock, ça n'empêche, il patauge malade".
Erreur primaire, si pas primale! Suffit d'écouter le premier morceau qui nous est soumis ici en écoute Matador (en écoute plus bas) et, tout aussitôt, de sauter au suivant vers Limehouse Ink, second morceau. En à peine une dizaine de minutes de mimi-patchwork, toutes les nouveautés frétillantes y passent en un délice rénovateur : post-rock baigné de black à la Cult Of Luna; électro en flêche Four Tet; rock et stoner rock bien ancré (Kyuss), rapide glissade sur quelques rifs led zeppelinien; je vous en passe et des meilleures.
L'enfilade est délicieusement rapide. Tellement, qu'il ne s'agit pas ici d'évoquer des touches aveuglantes mais bien une fusion forte et recherchée de grandes vitesses musicales. Brotide ne copie longuement ni l'un ni l'autre, pas plus ceux rapidement déjà évoqués que d'autres postures majeures comme Mogwai ou 65fivedayofstatics qu'on s'est plu à ne pas évoquer dans cette pré-approche.
Bref, il s'agit de se précipiter sur l'album du groupe du band britannique en évitant de laisser ses godasses engluées dans les préjugés divers. Rien que pour en rajouter une couche éreintante pour un chroniqueur qui entendrait persister, avant toute revue : il y a aussi de fortes réminescences progressives là derrrière (rien que pour éviter le gratte caillou math-rock). Goodpeed? Allez pourquoi pas!
J'ose pour une fois un appel : j'aimerais connaître votre avis!!!
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