vendredi, avril 22, 2011

Decibully - You Might Be A Winner, You Might Be A Loser, But You'll Always Be a Gambler - 8/10


(Chronique d'une réédition pour attirer l'attention sur toute une discographie)

Le titre, adopté en 2002 pour cet album, était-il porteur de sens?
Quoiqu'il en soit, voilà le premier opus autroproduit de ce groupe du Milwaukee...

Depuis près de dix ans, Decibully élabire une excellente musique, sans guère de succès notoire (sa discographie sur AMG est incomplète, par exemple, même si de nombreux éléments de la review de leur second album pourraient encore être transposés ici) et il se trouve bien peu de références Internet. Avec d'autres auxquels il ressemble (Death Cab For Cutie, American Football, Kingsbury Manx, Menomena ou Pinback), il s'inscrit dans le ventre mou de l'Indie Américain. Et celui-ci ne traverse que peu souvent l'Atlantique, mis à part des Shearwater.

Les amateurs d'Indie pop américain auraient pourtant tort de passer leur chemin de cette réédition de ce premier album autoproduit. Cet album-ci, les encouragera peut-être à remonter le temps. Le groupe d'abord constitué de trois membres multiinstrumentistes s'est ensuite étoffé, passant des trois membres initiaux au septet actuel. Assez logiquement, le son s'est musclé. Dans ce cas, celui d'un pop américaine intelligente et travaillée, cet apport ne développe aucun côté "baudruche".

La simplicité est restée la base, ce qui n'empêche pas les arrangements étoffés et réussis.

PolyVinyl Records (chez qui Decibully n'est plus; cette réédition est-elle un vidage de tiroir?), My Space (qui ne fait aucune allusion à ce disque).