On évacue tout doucement l'année 2010. Avec une série d'albums qui méritaient au moins quelques mots de ma part (en toute immodestie) et, surtout, un renvoi vers une chronique plus complète d'un confrère. Encore plus quand je n'aime pas trop, je m'efforce de renvoyer vers plus positif que moi...
8/10. Yan Tiersen - Dust Lane. Chapeau, l'ancêtre. Yann Tiersen est capable de se renouveler et de fournir un très bon album. C'est tellement éloigné de la caricature que j'entretiens de lui (à tort, car l'éloignement d'Amélie n'est pas vraiment nouveau). C'est à la fois courageux, talentueux et réussi. Le voisinage avec Matt Elliott et Chapelier Fou doit aussi lui être profitable. Rien que pour ça, j'admire ce magicien qui aurait pu ronronner et qui a préféré créer. Hop-Blog.7,6/10. Flying Lotus - Cosmogramma. Certainement un des albums qui valent le détour en ce millésime 2010. Dommage qu'il ne s'inscrive pas dans mes courants musicaux préférés. Mais l'originalité paie et se salue. C'est varié, étincelant et innovant. On se réfère à Chroniques Electroniques pour ce genre...
7/10. My Bee's Garden - Hunt The Sleeper. Certes, c'est à la fois réussi et français. Je ne reprocherai qu'une chose à cette jeune fille rêveuse d'Outre-Quiévrain : être un peu trop dans l'air du temps (twee) et du déjà vu (shoe) d'une année débordante en la matière. Mais son album, si dégusté avec parcimonie, s'apprécie avec bonheur. Arbobo en parle fort bien!
5/10. The Magic Theatre - London Town. Je n'apprécie pas ce croisement bâtard entre Fairport Convention et Abba. Comme une bande son d'un improbable film regroupant en une histoire unique Ivanohé et Robin des Bois. Les violons et les voix léchées me donneraient presque la nausée. Peut-être est-ce dû aussi au fait d'avoir trop suivi les Steleeye Span et autres Fairport? Pas impossible, non plus! Je n'ai donc pas la prétention de les décevoir, mais je ne partage pas les éloges des pourtant appréciés Twist et Lyle.