Sam Shalabi et le label montréalais Constellation nous ont sorti cet opus il y a quelques mois déjà. Le genre de constructions autour desquelles on tourne désespérément longtemps avant de réussir à en dire quoi que ce soit. C'est que Shalabi -dont les travaux sous son nom m'ont parfois semblé impénétrables- et son orchestre d'une trentaine de musiciens se plaisent à brouiller les pistes entre orientalisme parfois facile (pour le meilleur et pour le pire, on oscille entre Natacha Atlas et Diamanda Gallas), post rock classique, références simples et faciles aux seventies (Jethro Tull, Vandergraaf Generator), stridences et obscurités free jazz (improvisations parfois inabordables pour un quidam),
Cela ne laisse pas indifférent et certains morceaux, même très longs, portent à l'addictisme. Le genre d'album hautement conseillé, même si il joue aux montagnes russes dans mes oreilles. Je me serais très volontiers passé de quelques longues divagations...
Très solides récensions de Le Golb et Les Chroniques de Charlu.
Pour les anglophones, la chronique de Brainwashed est elle aussi très solide.
