Bel exercice
Pas simple de chroniquer cet album. Apples in Stereo est tout de même un des groupes indie foutraques avec le son le plus particulier, le plus spécifique, qu'on reconnaît à des kilomètres à la ronde et que j'adore. Bref, un des meilleurs groupes Elephant Six.
Mais, pour ce septième album, Robert Schneider décide de nous inviter à un voyage spatio-temporel. Retro qui nous ramène vers une référence omniprésente, celle d'Electric Light Orchestra. Nappes de violons, voix vocordées, hymnes évidents. Le tout est emballé de consonances pop et dance qui, selon les moments renvoient à Michael Jackson, The Buggles voire les Bee Gees. Etonnant! Venant d'autres, on aurait probablement crié au génie. Mais on se demande si on ne préférerait pas tout simplement un album de Apples in Stereo...
Résultat : la note se mitige et ce qui devrait être le disque (ô) de l'été est affublé d'un 7,7/10!
Laissez-vous aller!
Attention, ci-dessous, démonstration de la machine à remonter la musique de Robert Schneider et en guess star, Elijah Wood :