Ceux qui aiment la voix de Dan Bejar dans ses longues incantations de 'Spoken Words' iront directement vers le dernier morceau de l'album,
The Making of Grief Point, long de près de 9 minutes. Rien à voir avec le
Day of Pigs de Destroyer qui avait fourni le plus sidérant long développement musical de l'année 2009, si ce n'est la voix vague qui finira par s'écraser sur une dernière minute réservée au son de la pluie qui tombe.
Loscil, le chercheur électro-ambiant de Vancouver, revient après quatre ans d'absence. Et cet album est tout simplement tripant et mélancolique. A l'exacte image de la cover. Une fois saisi par le long mouvement ondulatoire, le berceuse mortelle est sans fin. Ambiant. Endless Falls...
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