jeudi, octobre 15, 2009

Sourya - Dawdlewalk - 7,6/10

Pop pompidou...


Les Belges ont déjà, je crois, gagné le grand prix du meilleur album de l'année. (Belgium, Twelve Points)


Peut-être bien que les Français vont gagner le prix du meilleur premier album pop de l'année? (Fouance, Ten points).

Et pas avec Revolver ou Toy Fight, dont je dois bien dire qu'ils m'étaient parus un peu faibles...

Non, ce qui est marrant, avec Sourya, groupe parisien, c'est que la hype vient de Londres où le NME les porte aux nues et quelques-uns en sont déjà à se demander s'ils ne réinventent pas la musique. Non, je rigole.

Non, bref, cet album entre simplement comme dans un costume dans la catégorie "Pop". Des compositions assez immédiates, simples et entraînantes. Juste ce qu'il faut d'electro et de danse. Des réminiscences Radiohead (la voix sur l'immédiat Unsuspected), des côtés Crowded House voire Beatles (Ballad of Star Gigolo), la ballade -aussi très Radiohehad la voix- qui fera tremper toutes les liquettes sur les floor dance (Numéro UN, c'est le titre), le pop rock qui décoiffe gentiment (Stockholm 1973 - Phoenix?), le ghinzuesque -version calme (Sleep Stage Zero), une cuillère à café de Air dans Anatomy Demine...

Mais, bon, ce n'est qu'un peu de pop music, parfois un peu (trop) collante, de la guimauve pour enfants sages.

C'était mon quart d'heure "J'aime tout de même mieux le garage".


My Space (où se dévoile leur côté "on ne se prend pas pour de la merde")
Leur Blog (avec l'article du NME).