Pas de photos de ce concert.
Appareil confisqué à l'entrée.
Rien à redire.
Certains groupes gèrent leur image de façon idiote. C'est leur droit.
Et, en l'occurrence, côté organisateur, cela se passe de façon très respectueuse. Dès le contrôle à l'entrée du bâtiment, l'appareil est mis de côté dans une armoire cadenassée et on le récupère à la sortie.
Je fais contre mauvaise fortune bon coeur, même si, sur le fond, cette attitude sera de plus en plus ridicule alors que des GSM commencent à afficher des définitions qui se comptent en millions de pixels.
Mais, visiblement, Porcupine Tree est féroce sur la question. A l'entrée de la salle même, des affiches soulignent que le groupe interdit toute prise d'image, toute prise de son, y compris avec les téléphones cellulaires. Là, on rit, on se gausse de la connerie. Mais quelques minutes après, on (je) rit moins. Un message est lu avant le début du concert pour rappeler l'interdiction! Il est fait appel à tous pour dénoncer celui qui serait vu en train de commettre le crime de lèse Porcupine. Un appel à la délation en bonne et due forme. Pendant le concert, les hommes en noir de la sécurité montent la garde et confisqueront de nombreux petits appareils portables (toujours de façon très respectueuse). A quand les miradors?
C'était un peu tristounet de voir en première partie le monument qu'est Robert Fripp (pour mémoire ex-King Crimson, compagnon de route de Bowie et Eno) évoluer dans un contexte totalement inadapté et inapproprié. On aimerait bien suivre sa musique et sa subtilité guitaristiques dans un milieu un peu plus "chill"...