Chemin faisant
Islands, digne héritier montréalais des Unicorns poursuit sa route. Dans une certaine indifférence : ce groupe mérite tout de même mieux que de passer dans un bistrot comme L'Escalier (Liège-Belgique), là où j'avais eu la chance de le voir il y a deux ans. Mais avec fierté et talent. Car, voilà de vrais musiciens qui vont leur petit bonhomme de chemin sans trop se préoccuper de la hype, des buzz et de ce qui est tendance.
Non, Islands (un peu comme Port O'Brien) poursuit une évolution qui lui est propre. Evolution très contrastée puisque, pour son album précédent, la tendance était au lyrisme, aux cavalcades brisées et aux très longs morceaux dans lesquels on se perdait, certes souvent avec délectation. Dans ce troisième album, Islands en revient à une interprétation typiquement indie très efficace dans des formats bien plus courts. Droit au but. Certains apprécient, d'autres moins. Mais chacun salue l'intégrité...
Et, dans les cas, tout canadien qu'il soit, Islands s'affirme franchement juste comme ce qu'il est, un très bon groupe d'indie rock-pop américain...
Metacritic et une moyenne de 80 pour 11 critiques anglophones.
Bande à part
Une chronique très circonstanciée de Prefix qui a apprécié l'efficacité plus ferme de ce troisième album.
Dusted Review : Where Arm’s Way (NDLR : l'album précédent) was mostly excess without limit, Vapours is tightly-controlled, yet still roiling beneath the surface.
Je suis plutôt du côté de Prefix, mais trouve parfaitement légitime et fondé de regretter la dimension épique du passé, comme Esprits Critiques.