lundi, septembre 14, 2009

Zola Jesus - The Spoils - 8/10

Pire Vent

18 ans.

A 18 ans, Nika Roza Danilova vit à Madison - Wisconsin. Autant dire au milieu de nulle part!

Et elle fait de la musique, seule, dans sa chambre.

Bing, je viens de perdre la moitié des lecteurs!

Tant pis pour eux. non, Cette jeune dame ne nous fait de la ballade folk gnan-gnan, ni même du Beck féminin bricoleur. Non, Zola Jesus, à 18 ans, nous sort un des albums les plus rudes entendus ces dernières années sur l'aliénation. Une voix sépulturale, une nymphe cadavérique. Un montage sonore squelettique, électronique, industriel et dont l'habillement se complète parfois de quelques touches de piano.

De quoi ne pas laisser indifférent.
A ne pas mettre entre toutes les oreilles.



Emusic : The Spoils is as paranoid a record as I have heard, its lack of finish both pure home-recording and a little bit horror-film, too. The way it felt the first time you listened to Cabaret Voltaire or Einsturzende Neubauten — that sensation of alienation as you're confronted with something so familiar (a song) going in such an unimagined way (deeper, darker and crunchier) — is comparable to the Zola Jesus experience.
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