Rock marmiteBien entendu, je comprends les commentaires qu'on trouve de ci de là sur la rentrée musicale. Septembre sera musclé parce que X sort son album le 12, Z le 15, Y le 22, W le 29, sans compter qu'entretemps M, N, O, P en auront fait autant.
Or, Dieu sait que, dans les rentrées musicales, ce sont les vraies surprises qui vont nous enchanter, ceux qu'on 'attendait pas, qu'on ne connaissait pas du tout, qu'on avait négligé ou qu'on découvrira. L'imprévu, c'est le sel de la terre rock.
Et bien, donc, en voilà déjà un. Certes, l'album précédent de ce jeune londonien, Panic Prevention, était prometteur. De là à imaginer ce bijou multicolore, il y avait une marge. Fascinant et polymorphique. Indescriptible, dès lors qu'au fil des morceaux, il faudrait accumuler les références : MIA, The Streets, Arctic Monkeys, Madness, The Clash, Bob Dylan, The Kinks, Oasis, The Specials, Dizzie Rascal. En plus, il réussit à conclure l'album sur un morceau folk brit de la plus belle veine!
Je laisse au Telegraph la phrase qui tue : It is an exhilarating mash-up of shaggy, punky, folky musicality and sing-song, streetwise London hiphop, like a young Damon Albarn rapping with the Clash. His lyrics are flowing, funny and insightful but, crucially, underpinned by rich melodiousness.
Irrésistible.
Il a tout digéré et le recrache dans l'urgence avec talent.
Le gars est de Wimbledon.
Jeu, set et match!
Son site
MySpace
The Observer
