Psyché sombre
Sérieuse déception. J'ai suivi avec beaucoup d'attention les productions "garage" psychédéliques des Warlocks, jusque et y compris un très bon concert à la Rotonde du Botanique (Bruxelles). Le nouvel album est sombre, effroyablement sombre, ce qui n'est pas un reproche en soi. Malgré les nombreuses écoutes, les instruments, sur les quatre premiers morceaux, s'amalgament en une bouillie sonore qui me semble assez difficilement supportable. Les constructions des morceaux sont indiscernables, un drone vrillant s"imposant en résultat ultime.
Le cinquième morceau, Standing Between The Lovers Of Hell, est pourtant immense, redonne espoir, retrace les lignes mélodiques et fait réentrevoir des Warlocks plus assimilables. Mais le feu d'artifice est de courte durée, les trois derniers morceaux se réengluant dans ce qui pourrait apparaître comme un manque (une abscence) de production...
Les Warlocks évoluent. Respect. Mais je ne suis pas...
My Space
Prefix Mag : The Mirror Explodes is not an album to convince you the band is the best thing for noise rock since the Big Black -- not with the recent wave of bands that do it much better -- but at the very least, it’s reflective of what the Warlocks’ primarily role have been this decade: to combine Velvet Underground noise with a Tom Petty-like ability to rock you as well as ease your sorrows.
Pitchfork