mercredi, mars 14, 2012

Chuck Prophet - Temple Beautiful - 8/10

Les "reviews" qui commencent par "Ah, celui-là, c'est un vieux pote et c'est plaisir de le voir revenir", les lecteurs de ce blog pourraient s'en lasser.

Pourtant, elles ont un sens, qu'elles soient dédiées à Chuck ou -pour citer les premiers qui nous viennent à l'esprit- à Steve Wynn, Tom Petty, Paul Weller, Tom Robinson, Damien Jurado, Micah P. Hinson, Julie Doiron et tant d'autres qu'on a croisés (ou qu'on croît avoir croisé) sur la route...



Dans le cas de ce douzième album de Chuck Prophet, l'attrait supplémentaire est l'hommage à la bonne ville de San Francisco. Tant qu'à écouter de la bonne musique américaine autant que ce soit de sa patte que de celle d'une grande star inaccessible qui vous attendra gentiment dans un grand stade pour vous prêcher la bonne parole (suivez mon regard)...

Chuck Prophet s'est fait connaître -ou pas- par sa participation au groupe Green On Red dans les années 80. Et, après leur split, je laisse la plume à Emusic pour décrirer sa carrière sous forme d'hommage : A solo artist, he’s a musical omnivore who may remind you of iconoclasts from Alex Chilton to Delbert McClinton, with an internal jukebox, a panoramic passion for pop culture, and a gift for storytelling who creates his own alternative musical universe.

Ce  Temple Beautiful est à cette image, évocateur de tout le meilleur de la musique américaine, dont les grands noms (le regard évoqué plus tôt, c'est vers eux) sont des Tom Petty, Bob Dylan, Bruce Springsteen et autres Paul Simon. A un moment où à un autre, Chuck Prophet peut y être comparé.

Dans ce voyage papillonnant, il argue toujours de la même formidable facilité à composer des morceaux qui restent accrochés aux oreilles, à les chanter d'une superbe voix chaude, à les orner de riffs de guitares parfaitement maîtrisés et à se faire accompagner de la crème des musiciens pros baroudeurs américains.

On voit mal pourquoi on se priverait...

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