On en est déjà à 25 albums et artistes chroniqués et avec ce compositeur Aviv Cohn, le registre concerné est celui d'une belle fragilité. Sur le fond -mais pas toujours la forme-, on pense à Sparklehorse...
Aviv Cohn, donc, vit à Broklyn, comme 98 % des artistes américains. A priori, le titre qu'on se voit le plus logiquement lui attribuer serait donc celui de singer-songwriter. OK, mais singulier alors. Car Cohn s'éloigne des archétypes du genre. Détail? Le premier morceau est entièrement instrumental, mis à part une voix féminine distordue qui apparait et disparait en son milieu!
Ensuite, Aviv Cohn varie les ambiances et atmosphère, n'hésitant pas à effacer se voix quand sa guitare a plus à plus à dire. Comme l'a écrit Thierry de Jazz, Blues and Co, on peut notamment par moments penser à Elliott Smith ou Sparklehorse. Mais pourquoi pas aussi parfois à Robert Wyatt dans ses plus beaux morceaux dépouillés.
Bref, ce long playing vagabond mérite le détour sur un Bandcamp ou un téléchargement de toute façon gratuit...
Son premier album est également sur Bandcamp (5 dollars)
