dimanche, février 05, 2012

Petra Jean Phillipson - Notes on: Death - 6,8/10


Voilà maintenant près de six ans qu'on attendait une suite au premier, ambitieux et acclamé album de Petra Jean Phillipson, Notes on: Love. Ca y est, la suite est là.

Mais, comme un avertissement, dès le premier morceau de ce très long (double) album de 70 minutes, l'ouverture Underworld Tubeophany, qui s'étend à lui seul sur près de 13 minutes, il n'y a pas la moindre trace de la voix de la grande prêtresse. Précédée par ce cortège de cuivres quasi expérimentaux, elle surgit néanmoins dans toute sa grandeur dès "City of Angels", le deuxième morceau. C'est un peu ce qu'on pourrait appeler l'effet "Tatata, et voici l'artiste, avec un grand A"...


Petra Jean Philipson se confirme et s'affirme ainsi en diva gothique, chassant sur les terres de PJ Harvey, Siouxie, voire de Diamanda Gallas. Son projet ne manque jamais d'ambition (notamment dans sa réplication scénique - voir son site).  Il est même parfois -si pas souvent- obscur et difficilement accessible.

Reste que, pour ma part, je considère cet album plus comme un objet de curiosité que comme une oeuvre qui m'étreigne réellement. Tout simplement parce que j'ai besoin de chansons et de cohérence, là où cet opus est constitué d'une addition de fulgurances dont le propos général m'échappe...

Emusic : Throughout, Phillipson shows herself admirably unafraid to play the gothic diva, affecting early PJ Harvey-like vocals from the abyss on the jagged art-rock of “City of Lost Angels” and “Ice In June,” while “Pyrite” evokes the gorgeous, stately freak-folk of CocoRosie. Elsewhere, the harp-decorated “Imaginary Gentle Place” is the kind of lovely trifle Björk might have knocked out as a B-side circa Medùlla; “And Lilith Said Unto Adam” could be an (even more) po-faced Bat For Lashes, and the tremulous, ingenuous “All At Sea” suggests Edgar Allan Poe channelled by Kate Bush. As this engagingly solemn album concludes with the Wildbirds & Peacedrums-like litany Ask The Gods To Pull Down The Sky it is impossible not to applaud Petra Jean Phillipson’s vision; even when not everything works, she remains a singularly devoted artist, one who is patently allergic to compromise.


MySpace

Il y en a déjà qui se moquent comme Music OMH, d'autres qui se prosternent comme Fame, d'autres  doutent comme Emusic.




Ice in June from Verena Paloma Jabs on Vimeo.