dimanche, février 05, 2012

Hyperpotamus - Delta - 7,8/10


Hyperpotamus, artiste espagnol issu de la rue, s'est déjà taillé un début de réputation. Son modèle créatif est de plus en plus couru. A savoir que l'homme preste seul, envers et pour tous. A la différence de nombre de confrères, c'est du vrai seul-seul, sans même aucun autre instrument (pas comme Matt Elliott ou Colin Stetson, qui, eux, sont seuls mais entourés d'instruments).

Si bien qu'ici, la seule matière première est vocale et provenant de cordes (anatomiques) d'un seul chanteur. Les effets purement physiques (music et box mouth), les loops et les constructions recourant aux enregistrements (canons) se multiplient en de savantes compositions qui évoluent sur les terres du funk, du blues et de la soul.

 Travail minutieux et élaboré. On rêve à des reproductions équivalentes on stage. Différents échos sur le net laissent penser qu'on peut l'espérer et qu'alors, il faut attendre le super Popotame au Club où il se produira sur le mode "Ca s'est passé près de chez vous".
Sur disque, on eut pu être plus élogieux encore s'il avait échappé complètement au syndrome "amuseur de foire" de Bobby McFerrin. Ce n'est pas complètement le cas. Et c'est en fin de compte le seul bémol!

My Space
Récent Band of The Day chez The Guardian
Drowned in Sound, GraphikIsland